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Arzubadel
Jeu 20 Aoû - 20:08
https://terraaustralis.forumactif.com/t135-arzubadel-memoires-antiques-de-soufre-et-d-acier https://terraaustralis.forumactif.com/t51-le-grincement-nocturne-du-depositaire-aile
Asheru
ARZUBADEL
Vous tous, si différents dans la vie… Si semblables dans la mort...
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Salutations,
J’étais Arzubadel et je répondais toujours à cette seule appellation. Mais la mienne véritable était Aschmédaï ou Aurash. J’avais alors plusieurs de vos millénaires d'existence, mais j’avais aussi  échappé au temps depuis. J’étais lié au Dumu de Phenex, mais j’en suis dorénavant le seul et digne maître. Au sein de ce dernier et parmi mes semblables, je suis considéré comme étant de la Quatrième Génération dorénavant et du fait de ma… Fusion. Le statut que l’on m’attribuait était celui de Héraut, de veilleur... Mais je ne suis plus cela : Je suis le Conquérant. J’incarne tous les genres. Enfin, sachez que l’on me voit seul et asexuel.
1) Abyssum Irent :
En digne fraction de Phenex, Arzubadel est lié à la lumière et se trouve capable d’en invoquer l’absence totale dès lors que cette dernière est présente. Ce qu’il appelle cependant est un espace de néant absolu et tridimensionnel capable de l’engloutir tout entier malgré son imposante stature. Abyssum Irent  ne subsiste pas, très vite englouti par la lueur bafouée et trahie, emportant avec elle l’oiseau de nuit et quiconque de nature Asheru qu’il aurait choisi d’emmener. Il n’est nul lieu illuminé qu’il ne puisse quitter en une fraction de seconde, ni qu’il ne puisse atteindre qu’il aura déjà visité. Le monde qu’il rejoint alors, l’ancre qui maintient sa réalité, est un abysse infini, sans bord ni loi, une tanière d’infinité où le temps, la gravité et la lumière sont absents.

2) Umbra Edax Rerum :
De la même façon qu’il lui est possible d’en appeler Abyssum Irent, Arzubadel possède la faculté de réunir et de contrôler en un point de sa personne une singularité dont il maîtrise la zone d’effet jusqu’à sa propre envergure et capable d’empêcher toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper. La sphère qui naît de cette aptitude est constituée d’une masse infinie en constant effondrement gravitationnel, enfermée dans une gangue perméable dont l’existence est indispensable dont son créateur aime à jouer avec la finesse de ses paroies. Elle apparaît à la pointe de l’un de ses doigts, désignant le danger comme cible à annihiler… Ou partant à sa rencontre, implacablement. Car il lui est tout à fait possible de “projeter” l’Umbra, de la séparer de lui et de l’orienter vers un objectif donné. L’entité file au gré du démon, ne disparaissant que lorsque celui-ci le désire. Ce qui finit par être frappé ou happé par cette dernière ne subit aucun trauma quantifiable ou visible : Il n’existe tout simplement plus.

3) Forma Nihil :
Tout comme il est capable d’en appeler à l’Abyssum et l’Umbra, Arzubadel dispose du singulier talent de devenir le néant en personne, l’Antéluminis. Chaque composante de son être devient capable d’opposer à la lumière toute existence et on le voit se nimber de ce qui tient lieu d’un feu aux couleurs impossibles. De chaques interstices de son armure de chitine jaillissent les langues même du néant, violent outrageusement l’existence et déchirant la réalité. Cette opposition totale corrompt tout ce qu’il était, le rendant interdit au Monde entier. Il parvient pourtant à exister dans cet état et son regard lorgne avidement sur ce qu’il lui revient de droit. Il est alors le témoin intangible que personne ne pourrait ignorer, mais que d’aucun ne pourrait ne serait-ce qu’effleurer. Lui-même ne saurait se détourner de cette loi qu’il crée : car il n’incarne plus que son propre reflet et si nul ne pourrait le toucher alors, il n’a pas plus aucune prise dans l’univers que l’univers n’a de prise sur lui.

4) Deus Tenebris :
Le résultat de la dévoration de son propre aïeul qui le poussa à l’exil dans les abysses vit revenir Arzubadel sans âge et bien différent de ce qu’il fut autrefois. Son ultime capacité réside en la faculté de marier la réalité à celle d’une infime parcelle de l’infinité du néant absolu. Se nourrissant soudainement de tout atomes environnant, faisant de chacun d’eux les siens, il s’hypertrophie jusqu’à la limite de ce que les lois de la physique lui permettent. On le voit alors incarner un titan, décuplant sa taille initiale et préservant la logique de celui qu’il était physiquement l’instant d’avant. Gavé de matière, il culmine alors à près de quatre vingts mètres et son poids suit cette impossible croissance. Parvenu à cet état, dans le cratère de son festin, il n’a rien perdu de sa célérité ou de son agilité, faisant mentir les cauchemars traitants de géants fantaisistes. Et ses prouesses surnaturelles l’ont accompagnées dans la transformation.

Physique

Le vent souffle sur la plaine désertique, enroulant le sable qu’il balaie en de délicates volutes appelant aux cieux embourbés d’épais nuages. La lumière peine ici à demeurer du fait de l’épais manteau que le monde a jeté sur ces terres et rien n’apparaît plus vouloir vivre en ce lieu. Gorgé d’histoire et de sang, le domaine est interdit à tous, oublié, vide. Pourtant, sa réalité se brise. Une fissure craque l’espace-temps entre les amoncellements de poussières, libérant peu à peu les crépitement foudroyant d’une énergie sombre. Le sillon s’élargit, s’étire, se crevasse et grandit, la dimension qu’il bafoue se mettant à hurler la douleur de cette violation en un crissement strident. Celui là même qui accompagnait le profanateur, autrefois, qui était prit pour un rire.

Un membre s'exfiltre de la scissure, précédé par ce qui tient lieu de doigts. Le bras armuré d’une chitine métallique agrippe les parois de l’existence, fermant ses griffes sur celle-ci, lui refusant toute opposition à sa venue. Long et épais, il tire le reste de son entité, laissant bientôt deviner le reste du chevalier qu’il a pour maître. Il s’extirpe peu à peu, brisant l'immatériel et tout ce qui tenait lieu de vérité naturelle. Bientôt, il est fini et le monde cicatrice douloureusement du passage qu’il a crée ou d’où il est provenu, le laissant seul au milieu du rien que ces landes lui offre. Plus nul bruit ne l’entoure à l’exception du soupir de la bise poudreuse. Lui même n'apparaît pas émettre le moindre son. Aucune friction des plaques qui le recouvrent, aucun souffle ne semble soulever sa poitrine. Nulle odeur n’accompagne sa présence non plus. Debout et droit, la créature n’en paraît que plus vaste, une paire d’ailes immenses, membraneuses et crochues, dépassant de loin sa stature venant souligner toute son envergure, plus haute et large que celle de quatre hommes vigoureux. Le feu glacial de son regard tripartite embrasse la steppe, ses trois orbites incandescentes enfermées dans un masque décharné et frappé d’une expression de perpétuel jugement.

Dépourvue de lèvres distinguable, le monstre affiche ses dents d’argents et gencives révélées sans qu’aucune joie ne perce ses traits rigides. Son crâne d’un ocre corrompu est engoncé dans un heaume qui fait parti de lui dont deux immenses cornes s’étirent de part et d’autres, plus épaisses que la largeur même de son faciès. Celui-ci, squelettique, s’affine légèrement, enfermé dans l’onyx de son caparaçon insectoïde façonné d’une façon aliénant toute douceur de poindre à sa surface et achevant d’empêcher cette dernière de s’inscrire sur ce visage grotesque. L’armure nocturne de ce heaume infâme descend alors sur un cou et des trapèzes ridiculement massifs, car si la bête est humanoïde, il est d’autant plus simple de la détacher de toute humanité par les différences qui marquent son corps infernal. Au-delà de ses empennages majestueux qui trônent au dessus de ses épaules, ses proportions possèdes ainsi une logique aisée, ne brisant pas l’esprit qui s’attarderait à la détailler.

Elle arbore une stature d’un genre foncièrement masculin et la chair qui ne se trouve pas couverte des plaque de chitine cendreuse composant la majeure partie de son être révèlent une surface d’un cuir carmin à l’épaisseur insondable. Les larges et longues mains qui terminent ses bras épais sont aiguisées de griffes aussi longues que les doigts qui les portent. Ce qui s’apparente à ses jambes se terminent par des atours rigides drapés d’un linceul qui n’appartient à pas ce monde et pourtant, il n’est rien de tout cela qui ne soit vraiment détaché de l’entité. Si l’on s’attarde, il pourrait rappeler aux plus instruits l’image d’une noblesse féodale perdue à jamais que la Mort en personne aurait désignée pour champion. On verrait soudain enfin l’objet qu’il tient dans sa main droite. Vestige de ce qui fut autrefois l’appendice caudale qui avait longtemps continué de descendre après son coxxys. Une lame, épée, tranchoire brutal fait de sa propre matière, matérialisation d’une évidente détermination qui n’est rien de moins que l’ultime partie de lui-même.

Mais alors, l’embrasement du regard de l’Asheru s'accroît face à ce monde qu’il a manqué d’oublier après l’éternité de son isolement méditatif. Son ton, alors qu’il s’exprime enfin pour lui-même et pour la totalité de ce monde à la fois est une unité totale et un paradoxe continu. Mesurée et tonitruante, humble et éclatante, sa voix éclate et murmure dans le même instant :

J’ai contemplé l’Obscurité et j’ai embrassé son crédo. Le feu qui fut le mien autrefois n’a rien perdu de sa ferveur, car le Néant est un don. Vous laisserez ma volonté vous libérer de vos chaînes !

Caractère

Il prend son envol, l’esprit noyé sous le devoir qu’il a fait sien, ne laissant derrière lui aucune trace de sa renaissance. L’oiseau noir est-il tombé si loin de son nid que lorsqu'on le décrit du regard, il parait si loin de ressembler à son illustre aïeul ? Sans savoir de quelle fraction de Phenex il est lui-même le descendant, on pourrait se le dire sans mal et pourtant, si son aspect jure drastiquement avec le Verum de Melek Taus, il ne fait aucun doute que l’on reconnaît en Arzubadel la prestigieuse lignée à laquelle il appartient. Difficile néanmoins de cerner l’ombre aux traits glacials qu’il est, l’anachorète disparaissant le plus clair du temps pour retrouver sa retraite, examiner, coordonner et considérer les mémoires qu’il a emmagasiné tel un vieux dragon aigri au sommet de son trésor amassé.

Le chevalier ténébreux serait-il devenu, au fil de ses nombreux millénaires d’existence un être profondément asocial et solitaire ? Rien d’aussi loin de la réalité serait cette information qu’il balaie du revers de sa main carapaçonnée. L’unique expression gravée sur ses traits Asheru n’est nuancée que par l’intensité plus ou moins prononcée de son regard, ce qui ne fait pas de lui un être illisible ou monolithique cependant. Car s’il n’est pas bavard, la petite-engeance de l’oiseau de feu n’en reste pas moins franche et claire. Ce qu’il cache, elle le fait à escient, volontairement, pertinemment consciente que le savoir est un pouvoir qu’il est bon parfois de taire, mais tout autant à partager afin de participer à son économie exponentielle. Plus que tout autre chose, il affronte la vacuité.

Rien de ce qui se trouve en Urugal ne fait brûler en lui la flamme de l'excitation, constamment nourrie au coeur du plan terrestre. Arzubadel est une créature d’aspect immobile, une statue qui impose sa présence sans effectuer le moindre geste.
Il analyse, inquisiteur, cogite et comprend. Puis il agit, tend au contrôle, parfaitement en accord avec les idéaux de son Dumu de libres-penseurs. De sa main tendue, il ne conçoit qu’une liberté : La sienne. Et celle ci ne possède aucune limite, dusse-t-elle balayer celle des autres de son souffle. Alors il assujettit, oblige, enferme, exile afin qu’il n’existe plus que la Loi, la seule qu’il considère, une constante avancée interdisant la moindre répétition, le plus petit cycle.

Ainsi réfute-t-il toute idée de destin ou de voie préétablie par avance, chef d’orchestre antédiluvien appréciant tout particulièrement de pousser ses pairs ou l’humanité à rallier le seul mouvement qui mérite d’être suivit : Le sien. Il façonne des plans réfléchis de millénaires d'expérience, se refusant le moindre accroc, jusqu’à composer avec la plus infime poussière s’il le faut. Alors on pourrait penser que la créature ne se lie pas bien longtemps, capricieuse et fragile dans ses attaches, mais c’est tout à l’opposé de ce spectre que le sombre taciturne se situe. Il sait savourer une bonne compagnie, de l’éphémère humain à l’asheru éternel si son âme s’accorde à la leur.

A ces nombreux élus il offrira une écoute profonde et aimable et d’aucun il n’oubliera le nom pour finir par choisir parmis eux des élus qu’il cherchera sans se soucier de la moindre frontière de race, de Dumu, d’état ou de dimension. Considérant cela, il pourrait laisser l’impression d’une éminence grise recluse au fond de son antre, agissant par le biais de mille intermédiaires à des fins d’une logique implacable. Il apparaît au coeur des événements, les brusque par ses seules forces, joue sur les leviers qu’il contrôle et ce au grand jour. S’il n’a pas oublié aimer entendre, lire et découvrir les témoignages de hauts faits ou des actes ayant un impact, modique ou magistral, sur le monde, il cherche avant tout de dénicher les noeuds ralentissant l’évolution et de les délier ou les resserrer à sa guise et de ses propres mains..

Ainsi Arzubadel est. Acteur principal de la vaste pièce de théâtre dans laquelle il joue et qu’il ne permet pas de se dérouler sans son concours. Est-il apprécié ou vu comme un paria ? De cela, il n’a cure, flottant parmi les cieux, emportant avec lui la compagnie qu’il désire, suivit de ceux qui le veulent, piétinant les autres. Personnage omniprésent et primordial, il apprécie impacter sans même agir, se nourrissant des autres qu’il juge séide de sa Loi absolue, de l’implacable avancée. L'anéantissement total ou un n’être qu’une cellule au sein d’une gargantuesque créature à faire vivre, n’être qu’un engrenage voué à faire tourner une machine bien huilée et sans autre but que celui d’exister est resté sa hantise profonde.


Et voici son histoire...
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Son premier souvenir est un battement d’aile.

Celui de son tout, dont il est la première fraction, cette ombre magistrale qui le fit se sentir insignifiant dès les premiers instants de son existence. Pourtant, le titan qui le fit naître fut fier de son engeance, attendant de grandes choses d’elle, c’est ce qu’il lui dit alors. Il serait Asmoth, progéniture de Aurash, Premier séide de Melek Taus. Il serait le porte-flamme, le héraut, le messager et la pointe de la lance d’une armée unie, la dague qui trancherait les gorges, anéantirait pour que le Dumu puisse rebâtir sa grandeur par la suite en un incontestable Empire des plumes incandescentes. Mais ces mots se perdirent, bien qu’il ne les oublia point, car l’oiseau de feu ne voyait pas les choses sous cet angle, délaissant ceux qu’il avait créé, prônant leur liberté d’agir à leur guise, comme il le faisait si bien lui-même.

Aurash en fut blessé, ne goûtant guère à l’idée d’une Légion sans Guide, s’incarnant bientôt en ce dernier, s’exilant de son clan pour bâtir son propre royaume, paria parmi ceux qui deviendrait les parias.

On dit parfois que certains traits sautent une génération, car dans le cœur de Asmoth brûlait le même brasier que dans celui de son révéré aïeul. Alors parti-t-il à sa recherche, non pas pour obéir à quelconque ordre qu’il ne lui donnerait pas, mais pour voir de ses yeux ce que ses préceptes le mènerait à accomplir. Il choisit ainsi, dès l’origine de sa vie, de retrouver les ombres, de s’y tapir et bientôt, d’aviser et de suivre celui qui ne voulait pas être suivi. L’entreprise fut des plus complexes, mais le monde dans lequel il avait prit essence était si passionnant que jamais la frustration de ne plus trouver trace de son Fondateur ne l’atteignit vraiment. Parfois, il finissait tout de même par confronter Melek, sans le contraindre cependant.

Il restait là, témoin des actes, s’inspirant ou apprenant, tout simplement, de ce qu’il voyait puis durant les siècles sans parvenir à le revoir, il agissait selon ce moto qu’il partageait avec lui, librement, trouvant l’humanité et la laissant le prendre pour divinité, tantôt bienfaisante, puis destructrice parfois. Il porta bien des noms, des rôles, des fléaux et des bienfaits. Il fut autant Aschmédaï, Asmoday, Asmodeus, Aesma, Asmadai, Asmodius, Asmodaios, Hasmoday, Chashmodai, Azmonden, Sidonay, Asmobée et Asmodée tout au long des âges. Si ces dénominations ne s’écartaient que peu de son Vrai Nom, ce fut celui que les premiers hébreux lui donnèrent qu’il adopta définitivement. Il devint Arzubadel, l’ange conteur qui narre les histoires autour du dernier feu du crépuscule et cela lui plut assez pour qu’il en vienne à cesser ses vagabondages durant un long moment.

Il se liait d’amitié avec les aventurier, les guides charismatiques qui parvenaient à soulever les nombres, il se tapissait derrière les nobles, les dominateurs, appuyant leur pouvoir, les poussant à l’oppression. C’était ainsi qu’il s’amusait le plus clair de son temps, n’éprouvant aucun attrait pour la stagnation des civilisations tout en se délectant des progrès que l’humanité accomplissait, avec ou sans son aide ou celle de ses pairs. L’humanité lui plaisait au-delà du simple amuse-gueule, de part l’intensité de leur insignifiant passage sur terre. Elle était composée d’une myriade de cellules qui disparaissaient à chaque instant, se renouvellaient sans cesse sans que la venue des Asheru au coeur de leur plan ne soit un véritable obstacle à leur émancipation. Il pouvait en dévorer des centaines que cela ne créerait pas plus de chaos qu’un simple caillou jeté dans une mare, soutenir un groupe et le voir devenir un gouvernement pour assister à sa déchéance ou participer à son écroulement plus tard.

Il compta de vraie disciples, tissa d’authentiques liens indéfectibles qui ne s’étiolaient qu’au trépas de ses amis. Des êtres partageant son point de vu, sa croyance en l’éternel changement, refusant la pourriture que la langueur pouvait apporter. En aucun cas ne trahit-il ceux là, pleurant leur mort à sa façon. Cette époque termina de le voir s’écarter des siens et se rapprocher de ces créatures qui l’enthousiasmait tant.

Il aimait ce monde où ils étaient venus pour mourir.

Mais l’éternité de sa vie lui refusa ce paradis plus longtemps, à lui comme à ses pairs. Il était né sur Terre, mais ce n’était pas là son monde, ni celui de Aurash. Engeance et géniteur s’étaient retrouvés le jour où, au dessus de Sumer, s’ouvrit l’immonde faille qui les prit tous. Si peu étaient-ils à comprendre la réalité de ce lieu dans lequel ils se trouvèrent tous réunis. Si peu étaient assez anciens pour leur expliquer. Melek Taus ne l’aurait pas fait, quand bien même ceux de son Dumu lui aurait demandé, mais Arzubadel n’avait pas besoin de poser les questions, parfois, pour en deviner les réponses. Car lorsque les braises curieuses de son regard se posèrent sur la grandeur de son aïeul, l’immensité de son puis-aïeul et jusqu’à l’expression de Yaldabaoth, il comprit qu’ils se trouvaient en enfer. Urugal était une prison dans lequel les Asheru n’étaient même pas les égaux des hommes sur Terre, sinon tout juste des fourmis qui s’affairaient dans un nid qui était tout autant leur Reine.

Des cellules d’un organisme magistral qui ridiculisait le titanesque Aurash et d’autres, plus vastes encore que son Séide. C’était un univers de Loi Absolu, d’éternel recommencement, où le temps n’avait pas d’emprise et ou le changement n’existait pas. Pire que la Mort et si la chose était possible, il ne fallut pas longtemps avant qu’il n’entre en dépression d’avoir goûté à la liberté durant des millénaires pour se la voir retirée à jamais. Il s’isola autant qu’il lui fut possible, reclu et taciturne, ombre de l’ombre qu’il était, ressassant dans ce qu’il désignait comme son antre les légendes d’un passé qu’il n’espera bientôt plus retrouver. Il pestait contre les siens qui persistaient à fragmenter leur essence, mettant ainsi au monde de nouveaux Asheru qui, à l’image de leurs ancêtres, ne connaîtraient que ce plan de non-existence et refusa-t-il de faire de même.

Néanmoins n’était-il pas seul à chanter l’aria du chagrin que l’ennui de cette vie lui octroyait. Quand bien-même se considérait-il comme un ermite, il se lia à nombreux de ses pairs, racontant à certains le temps du Paradis où rien ne leur était refusé, ses contes pareilles à des légendes pour les plus jeunes d’entre eux qui n’avaient connu que la servilité, souvenirs lointains pour les autres qui pleuraient cette époque. Arzubadel accueillait parfois des dizaines de récents Asheru, dévorant ses crissantes paroles, au fond des rangs, leurs aînés écoutant la précisions de ses propos avec nostalgie. Et devant, toujours se trouvait une égale de Shulgi, Arr dont les nombreuses prunelles buvaient le moindre de ses mots. Pour cet ami, il prenait un soin infini du détail, son esprit hermétique à l’oubli, il lui décrivait jusqu’aux odeurs, aux impressions et parfois, un instant de vie sur Terre, bref d’une poignée de secondes, pouvait faire l’objet d’heures entières de descriptions.

Pourtant, ces jours, ces semaines, ces mois, ces années, ces siècles, ces millénaires eurent une fin. Yaldabaoth, pour qui il n’avait qu’un profond respect, mais qu’il n’avait jamais cru capable du prodige qu’il accompli, parvint à ouvrir un portail donnant sur le monde. Son monde. Celui qui l’avait vu naître et croître. Trois générations et plus encore du Dumu de Melek Taus fut bien trop heureux de s'engouffrer en son sein, parmi des milliers d’autres. Le grincement tonitruant du rire fou d’Asmoth, dont la joie ne connut que peu de pareille, se fit entendre d’un bout à l’autre de continents entiers tandis qu’il flottait et virait librement pour la seconde fois de son histoire. Il redécouvrit cette terre, jubila des changements incroyables que les quelques quatre millénaires de leur absence avaient apporté. Dans le doute de la moindre stagnation, il se joignit aux siens, rappelant aux hommes leur existence, déferlant sur eux, annihilant leur civilisation.

Cependant ne goûta-t-il pas à la volonté commune des siens de bâtir par dessus les décombres de leur joyeuse destruction un ordre nouveau dont ils seraient les maîtres incontestés. Aurash se rappela à lui, révélant son désir de conquête tout personnel, l’Oiseau de Feu exultait sa liberté retrouvée par toujours plus d'anéantissement. Aucune de ces voies de l’attiraient vraiment. Il préférait assister à une évolution subtile, l’univers s’incarnant en son vaste plateau de jeu, à jouer, case après case, avec des pions dont lui-même faisait parti. Indéci, incapable de prendre une décision concrète, il s’exila un temps afin de penser à cette liberté retrouvée, à ce qu’il allait bien pouvoir en faire et s’il le ferait seul ou aux côtés des siens. Ce choix fut à jamais le meilleur qu’il fit, car en s’incarnant en spectateur patient, il lui fut livré la plus belle pièce qui soit.

Melek Taus dévora Meshuggah.

L’acte frappa si fort les Asheru que tout ne fut que silence et incongruité. Horrifié, on vit dans le fondateur un paria, un déviant. Tandis que la colère brûlait, que ses pairs se réunirent, désignant le Fondateur ilote comme l’ennemi à abattre, dans l’ombre de sa grotte, l’expression éternelle de Asmoth fut, pour la première fois de ses milliers d’années de vie, pleinement authentique. Il jubila. Bien avant que la stagnation ne l’emporte, précédant largement toute idée de langueur, son aïeul avait prit les devants. C’est avec une joie infinie qu’il parti à sa suite, qu’il veuille de lui ou non, afin d’en suivre l’exemple et par simple jeu, de refuser à celui que l’on appelait dorénavant Phenex le rôle unique de l’Antagoniste suprême. Arzubadel était du Dumu de ce dernier et il sortit au grand jour, sa loyauté pour motif, son bon plaisir pour vérité, frappant les leurs, se nourrissant d’eux dans les ombres parmis lesquelles il disparaissait aussitôt.

Il comprit néanmoins qu’il n’était qu’une goutte d’eau. Ses actes s’apparentant à une pierre jetée dans un lac, comme autrefois, tandis que Phenex générait des raz de marée, il sut très vite qu’il n'apporterait rien à ce chaos qui vivait de lui-même. Loin de le briser, cela l’anima, le poussa à parcourir le monde, tenir l’état des lieux, comprendre les impacts que cela avait autant sur l’Humanité que sur eux. Lorsqu’il fut convaincu qu’il assistait à l’Histoire, plutôt que d’y participer, il vit les Asheru se retourner de concert contre Shulgi, parmi lesquels il comptait des amis chers, de ceux qui pouvaient vivre son temps à jamais. Bien incapable de les protéger, lui, séide sociopathe fluet dont il ne laissait nul témoin de grandeur, il se contenta de veiller sur une de ces connaissances, arbitrairement choisie pour l’avoir un jour avisé avec passion.

Il agit ainsi et c’est presque trop tard. Le néant absolu qui remplace l’assaillant est très vite rempli par l’air ambiant, instantanément en un claquement sonore pareil à une explosion sourde. Son onde de choc fait valser son ami, il le perd de vu, malgré les quarante tonnes et les vingt mètres d’envergure de ce-dernier. Il est avalé sous ses yeux dans le vaste Océan. Arzubadel pourrait plonger, pourrait le retrouver, l’extraire de là… Mais il ne pourrait guère mieux le cacher. Il s’en va alors, certain que l’eau ne pourra pas donner la Vrai Mort à l’objet qu’il était venu soutenir. Il disparaît au travers de la nuit qu’il crée dans le rire d’un grincement d’acier rouillé.

La Guerre des Fondateurs battait son plein, Arzubadel la fuyant tout en y assistant. Il n’était guère une cible prioritaire, simple fragment du premier Héritier de Taus qu’aucun ne parvenait à vaincre. Ce fut une période ennuyeuse, où tout n’était que cycle, où Phenex se fourvoyait. En effet et à son grand dam, sous le brasier insondable de son regard, son très estimé aïeul venait de créer ce qu’ils execraient tous deux : un ordre. Les Asheru, pour la plupart, s’étaient alliés dans un but commun, celui d'anéantir le Paria. La suite s’écrirait d’elle même dans une triste et grise logique d'événements. Dans un soupir las, il retrouva ses ombres et oublia les Asheru pour tourner son attention sur ce que pouvait bien faire les Hommes sous cet enfer sur Terre que ce conflit titanesque devait occasionner sur eux.

Ainsi et durant plus de trois siècles, Asmoth nota, compulsa, assista à l’avènement d’une société étrange, de cet ordre qu’il avait prédit, de ce chaos apparent qui n’avait rien pour lui plaire, un statu quo tapi dans la seule ombre qu’il se refusait de visiter. Il chercha et trouva dispersée les graines de la dissidence, inscrivant leur nom et leur visage dans les archives inaltérable de son esprit.

Il était enfin temps de sortir à nouveau. De se faire de nouveau amis. De jouer une nouvelle partie.


Ce qu’il souhaita, ce à quoi il tendit, sans jamais y parvenir. Son esprit grippé de millions de mémoires se heurta à l’impossible mur de la créativité. Le tour avait été fait, il ne parvint pas, malgré son expérience, à éviter les cycles de se produire, le chaos qu’il pensait embrasser cachant en son sein la marque insidieuse de ce qui avait déjà été vu autrefois. Le renouveau n’était que recommencement, l’anarchie qu’il était certain de chérir n’était qu’une énième forme d’ordre. Bientôt, trop rares furent les occasions pour lui de s’émerveiller. Il finissait par deviner le cours que prenaient les choses : Il voyait se tisser devant lui la trame du Destin, du Préétabli.

Quand la guerre fut déclarée contre Zagan, il se lança à corps perdu dans le combat, ne choisissant aucun camps et frappant tout ce qui était Asheru, Namaru ou Humain sur sa trajectoire. Il frappait au hasard, désespéré que ses actes puisse provoquer enfin l’étincelle de l’inédit et suivit son seul instinct, offrant des myriades d’existences au Néant dévorant dont il était le vaisseau physique. Arbitrairement et mû du même sentiment, il sauva des vies, les interdisants au trépas, tirant au hasard sur les leviers qu’il pensait contrôler. Mais au pinacle de la bataille d’un affrontement qui marqua à jamais les Terres Australes, il compris que tout ceci était vain.

Avant la fin même du conflit, il s'éclipsa, disparu à Lagash où il murmura ça et là que le temps des hommes était venu, instillant ce qu’il était sûr d’être le chaos avec la flamme du dernier espoir qui l’habitait. Un temps, il resta là à admirer son oeuvre partielle, car il n’avait pas été le seul à éveiller les locaux. Pour autant, il comprit avant que la fatalité de s'abatte que son acte n’avait rien d’innovant. Il su très vite le chemin qui serait prit alors que celui-ci n’était pas même à l’état de folle idée dans les esprits mortels. Son âme se fractura définitivement à cet instant, face à l’inéluctable, il comprit qu’il n’avait que trop vécu et que seule sa fin le libérerait du joug de l’éternel recommencement.

Il la choisit consciencieusement, passant un à un ses souvenirs pour remonter au premier d’entre eux…

Celui d’un battement d’aile.

De la majesté de l’ombre sous laquelle il avait exécuté son premier vol. Et puisque l’existence n’était qu’un cycle magistral, alors il finirait là où il avait débuté. Dépositaire de tout ce qui était à savoir, première engeance du premier rejeton de Phenex, il savait où trouver le paria des Libres, celui qui avait usé sa vie à tenter d’unir les plus indépendants des Asheru qui soient. Au milieu des Abysses, là où la matière et la lumière ne se trouvaient plus depuis la naissance même de l’Univers, il apparut face à Aurash. Et pour la première fois depuis des dizaines de milliers d’années qui les avaient vu demeurer, ils discutèrent.

Dans les ténèbres absolue, sachant pertinemment que ses capacités ne lui permettraient plus jamais de revoir le monde des hommes si la lumière ne lui offrait pas l’ombre qui lui ouvrirait les portes qu’il contrôlait, Arzubadel commettait là son propre suicide. En ce lieu où le temps ne possédait aucune similitude avec le plan terrestre, il échangea ses théories et ses mémoires avec celui qui avait fait de lui son premier fragment.

Nul être n’était plus capable de le comprendre que ne l’était Aurash. Mais ce qui avait prit à Asmoth des dizaines de milliers d’années de réflexion à saisir était l’essence même par laquelle son aïeul était né. Leur conversation dura une éternité que leur relativité aurait pu étirer sur des siècles entiers, changeant drastiquement Asmoth, le voyant évoluer spirituellement. Cependant, il comprit qu’il avait besoin de plus pour s’éveiller et embrasser la lucidité de son Sire. Ils conclurent tous deux que l’unique moyen de se parfaire l’un l’autre subsistait dans la dévoration. Aucun ne daignant se donner en pâture, ils convinrent d’un combat qui verrait l’un d’entre eux s’éveiller au prix de la chute du second.

Le duel qui les opposa fut celui de la création d’étoiles et de leur anéantissement, sans que la colère ou la fureur ne vienne s'immiscer entre eux. Leur bataille incarna un paradoxe total, tant la paix les animaient, car aucun n’était dupe quant au fait que leur union serait pour eux un renouveau total. Les vérités accumulées par l'expérience de l’un se lierait à l’inhérent savoir de l’autre et c’était là tout ce qui importait. Et si Arzubadel était venu là pour mourir, il comprit alors qu’une nouvelle voie s’offrait à lui : Celle de la renaissance.

Bientôt, un vainqueur fut désigné et un vaincu concéda sa fin pour perdurer au sein du premier.

Et au milieu du néant, il ne subsista plus qu’une seule entité. Elle avisa sa main, car elle en possédait. Un troisième oeil avait émergé sur ce qui lui avait tenu lieu de front autrefois. Changé, physiquement et mentalement, elle su que le choix avait été le bon et qu’une nouvelle éternité lui permettrait à jamais de discourir avec l’autre en lui. Il tendit ses doigts vers l’infini, perçant la réalité de ces derniers, traversant les abysses, fissurant celles-ci pour retourner dans ce monde qui avait été désigné comme nouveau fief de sa race.

Dans le silence du Vide, il passa la porte qu’il venait de créer. Les choses avaient changées. Il voyait à présent le chemin qu’il devait prendre, droit, linéaire, infini qu’aucune boucle, aucun cycle ne viendrait perturber. Des millénaires s’évanouirent en simples mois, l’espace et le temps reprenant le cours que le domaine de l’Humanité connaissait. Son premier acte fut d’aller à la rencontre des Libres, descendants de Phenex qui jamais n’avait souhaité se mêler à eux. Il leur offrit le choix unique de l’union. Ils le suivraient à ses côtés ou en lui, là se trouvaient les seules options qu’il proposa.

Et lorsqu’il fut certain que tout fut terminé, il porta son regard sur la voie pavée sur laquelle il avait accompli le premier pas. Elle se déroulait devant lui vers l’infini. Lui qui avait toujours porté sur ses traits inerte l’expression d’un rire éternel avait dorénavant celle d’une absolue conviction. Pourtant, à cet instant, la sérénité qu’il éprouvait aurait justifié ce qu’il avait montré autrefois. Sa conquête venait de débuter et il n’y avait aucune possibilité qu’il puisse faire marche arrière.


Et vous ?
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Kel, 36 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Invité, mais je l’attendais depuis longtemps avec impatience !
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Arzubadel
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Asheru
FÉLICITATIONS !
Te voilà validé.e ! ♫
Bravo mon chou !
Te voilà à présent officiellement des nôtres sur le forum, en espérant que tu puisses t'y amuser, faire prospérer tes personnages et ton imaginaire ! Nous te proposons de faire le nécessaire post-inscription mais également d'aller faire un petit tour sur les fiches des autres membres et les annexes que tu aurais loupé. Si tu as des questions, tu peux m'envoyer un petit mp dans ma boîte.

Ce qu'il te reste à faire

- Recenser ton ou tes avatars sur le bottin, et tes comptes si tu as plusieurs.
- Faire ton p'tit journal de bord, avec tes liens et tes rps.
- Passer par les demandes de rp pour débuter tes aventures.
- Ouvrir ton entrevue (un système d'interview) si tu en as envie.
- Faire une demande de lieu ou d'autre chose dans les demandes diverses.
- Proposer des prédéfinis dans la zone scénarii des joueurs.
- T'inscrire sur le Discord pour t'amuser en notre compagnie !

Phenex
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Génération : 2de Génération (Vénérable par Dévoration).
Occupation : Consort de la reine Liria, fauteur de troubles.
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Thème : ►Conan OST - Riders of Doom ♫
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