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Liria
Lun 3 Fév - 14:12
https://terraaustralis.forumactif.com/t35-peregrination-de-two https://terraaustralis.forumactif.com/t34-two-le-monde-ne-perd-rien-pour-attendre#45
Namaru
TWO
Plier sans jamais rompre
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Bonjour,
Je m’appelle Liria mais on me désigne parfois en temps que Two. J'ai environ la vingtaine lorsque je suis sous forme humaine et mon âge véritable est de 27 ans. Concernant ma nature de Namaru, je la contrôle. Dans la vie je suis reine du Berceau sous les Etoiles et je me définis comme étant de genre féminin. Pour finir, sachez que je suis lacompagne de Phenex et demi-sexuelle. Je n’ai pas non plus d’attirance pour les Humains, surtout les hommes, qui me répugnent.
Régénération absolue : Two se régénère d’autant plus vite sous sa forme de Namaru. Elle peut même voir des membres amputés repousser en quelques semaines sous forme humaine, ses plaies superficielles guérissant dans l’instant. Sous sa forme Namaru, elle régénère presque aussi vite qu’on la blesse, lui donnant une réputation d’impossible à tuer. Brûlée, elle guérit quasiment à mesure si elle est en forme Namaru. Sinon il lui faudra quelques heures pour faire disparaître des plaies profondes. Elle ressent évidemment la douleur extrême de chaque blessure, n’étant pas insensible. La laisser exsangue a déjà été tenté mais pour peu qu’il lui reste une goutte de sang, elle se régénérera… Il est également impossible de l’empoisonner, son corps évacuant le venin après un coma de quelques minutes à quelques heures pour les poisons les plus mortels. Techniquement il est donc possible de la tuer en la noyant, en la décapitant ou en lui arrachant le coeur sous forme humaine. Sous forme Namaru, son coeur est protégé par une sorte de paroi osseuse et ne se trouve pas à l’emplacement habituel d’un coeur. Une bonne charge explosive bien placée peut aussi faire l’affaire… Two est donc redoutable avec cette faculté couplée à son corps capable de se moduler, n’étant finalement qu’un tas de chairs en mouvement sous sa vraie forme.

Physique

Un mètre soixante-dix neuf aux longues jambes fuselées, aux courbes plaisantes. Two est d’une beauté rare, d’une joliesse qui lui empoisonne l’existence depuis trop longtemps. Sa peau claire et ses longs cheveux retenus en deux couettes particulières encadrent un visage à l’ovale idéal dont le front se pare d’une lune noire inversée. Deux grands yeux rouges s’accordent à ses cheveux d’un rose chair proche du parme, héritages de sa mutation démoniaque. Une mutation qui n’a pas laissé que des traces plaisantes car son dos dévoile l’os apparent de sa colonne : une échine du diable affleurant sur sa peau douce, au blanc crayeux sur le velour de la chair rosée. Comme si la chair s’était rétractée d’étrange manière, les os des omoplates tout aussi affleurant complexent Two, qui répugne souvent à exposer la réalité de son dos. Cette malformation née de son héritage démoniaque recèle pourtant une beauté macabre presque touchante lorsque l’on suit le dessin louvoyant de son échine tandis qu’elle bouge avec grâce sur celui qu’elle honore de ses charmes vénéneux.
L’ont dit de Two qu’elle a été façonnée pour l’amour, femme trophée vénérée des Hommes qui ont longtemps privé cette fleur de soleil. Elle qui vécut si longtemps en cage n’a guère de cicatrices ou d’imperfection, faisant d’elle une rareté, une oasis de beauté dans la laideur. Sa double nature la prémunit à présent de toute marque, sa chair régénérant à une vitesse folle. L’incurvation incarnat de ses lèvres, la frange de ses longs cils font tourner les têtes aussi Two sait-elle qu’il n’existe que deux réponses possibles avec les êtres : la violence ou le sexe. Sa voix chaude et suave est un peu rauque pour une femme et l’on devine sous le dessin de ses tenues un ventre ferme, aux abdominaux bien découplés, une musculature de danseuse que l’on découvre en effeuillant la rose des sables.

Si sa forme humaine a été conçue pour l’amour, la forme démoniaque de Two est façonnée pour la guerre. Vaste créature absconse, au visage borgne, masse de chair à la fois gracile et imposante, parcourue d’appendices, d’os et de tendons, elle se meut dans toute son étrangeté terrifiante, déployant des ailes de chair rosée et de muscles sans derme, dévoilant le bas de son corps, composé de tentacules mobiles et d’une épaisse queue préhensile. Le bras droit de cette forme mute en une lance d’os et de chair dont elle transperce les ennemis désignés. Elle brasse l’air de son vol lourd, absurde oiseau organique et se pose pour mieux dominer de ses deux-mètres trente la plupart des mortels qui espèrent encore lui tenir tête. Son apparence frappe d’horreur les humains impressionnables tandis qu’elle déchiquette ceux qu’elle se doit de châtier de ses dents en pointe. Harpie d’épouvante, Two déteste cette forme repoussante, préférant autant que possible user de ses capacités humaines mais se doit parfois de déployer sa nature véritable lorsque tout le reste a échoué. Ses dons de régénération décuplés font d’elle une redoutable ennemie, tant sa chair accuse les sévices comme personne. Une capacité qui s’étends à son apparence première et qui laisse sa peau immaculée de toutes les cruautés subies qu’elle masque sous l’immobilisme de son regard bien trop vide.

Caractère

Qu’elle est froide, cette fleur trop belle pour ce monde en perdition… Son sourire si rare se pare de cynisme et d’amertume. Elle semble inatteignable, toisant le monde derrière le rempart d’un regard vide. Elle n’exprime souvent pas grand chose, ni tristesse, ni haine, comme si tout glissait sur elle sans jamais l’atteindre en profondeur. Car si l’on peut capturer sa chair, son âme s’est retranchée. Derrière l’armure glacée, il y a des sentiments vivaces, des espoirs qui n’ont pas encore fané. Elle a souffert, trop pour montrer ses émotions à quiconque. Elle qui vécut si longtemps en cage aime sentir le soleil brûler sa peau, le vent caresser son corps offert, le ciel infini. L’illusion de liberté est si belle et si triste à la fois… Papillon de chair, elle apprécie parfois de sentir le vent sous ses ailes, la beauté factice d’un vertige qui la ramènera au sol. Il y a en Two une flamme étrange que personne n’a pu éteindre : ce désir de vivre coûte que coûte. Ce feu qui brûle en elle la pousse à ne jamais abandonner, quoi qu’il puisse arriver, peu importe le chagrin ou le dégoût d’elle-même. Elle veut vivre, cette femme devenue semblable aux Asheru. Elle veut vivre et peu importe ce qu’il faudra faire pour cela. Ce feu intérieur s’égare parfois à brûler au fond de ses prunelles. Elle ne s’abaissera pas à supplier pour cette vie qu’elle espère conserver : si cela devait arriver, ce serait qu’elle a déjà perdu et qu’il serait inutile de mourir dépouillée de sa dernière dignité. Pourtant, le paradoxe est dans cette absence totale de fierté : Two fera n’importe quoi pour survivre, pour peu qu’elle conserve encore un souffle. Sa vie n’a souvent tenu qu’aux caprices des autres, elle n’est souvent que le jouet et le pantin de ceux qui le décident, habituée à l’obéissance depuis l’enfance. Elle ne décide pas souvent par elle-même et si on l’a dépouillée de tout ce qui faisait d’elle une personne à part entière, il demeure enfoui en Two le secret le plus lourd qui soit : elle est mère d’une enfant qu’elle ne peut voir pour la protéger d’elle-même et de ceux qui voudraient lui nuire. Car la Namaru sait bien que les liens affectifs sont la pire de toutes les faiblesses. Pour le bien de l’enfante de dix ans, sa précieuse fille, elle se tient à l’écart d’elle et cette dernière ignore qui est sa mère. Two, dont on a même volé le nom, demeure à distance malgré le désir secret, ce petit bout d’espoir ténu d’un jour être auprès de celle qui a déjà vécu dix années sans cette mère qui pleure chaque jour son absence. Hope, parfait miroir à la beauté de celle qui lui a donné la vie est ainsi protégée par l’ignorance.

Two s’estime mieux lotie que d’autres car si sa beauté est son poison, elle lui permet de manger et de boire, de ne pas simplement arpenter le désert en espérant survivre. Au service d’une puissante lignée Asheru, elle a désormais l’habitude de frayer avec ces créatures, qui ne parviennent pas plus à se faire aimer ou craindre. Car Two ne craint que la mort et non pas l’instrument. Froide étoile aux révolutions contraires, Two ne sait pas grand chose d’autre que les affaires du plaisir et de la violence. On ne lui a ni apprit à lire, ni à écrire et elle ne compte que jusqu’à deux fois ses doigts. Elle cache une curiosité secrète derrière le masque de son regard. Two n’est parfois qu’une enfant face à toutes ces choses qu’elle ignore et ne comprend. Elle se révèle plutôt bonne pilote lorsqu’elle doit conduire et aime le silence des vastes espaces sans fin ni début. Rien ne la ravi plus que la solitude, que cette liberté en toc qu’elle obtiendra au prix du sang versé pour d’autres. Derrière ses exactions, sa froide et implacable efficacité, Two cache des qualités contradictoires. Elle sera capable de venir en aide à ceux qui en ont besoin, de faire le bien quand elle le peut et que cela ne la met pas en danger. Misandre, Two supporte mal la compagnie masculine, se souvenant de trop de choses pour pardonner au sexe que l’on dit fort mais qui n’est jamais que faible face à sa propre chair. Elle est un être sournois quand on l’accule dans ses retranchements et si ses yeux n’expriment rien, son esprit n’oubliera pas et elle s’abaissera au pire par désir de vengeance. Sa nature Namaru, à la Bête domptée et jugulée par une force d’âme certaine - certains diront une tête de pioche - l’enjoint cependant à dévorer la chair des victimes masculines. Elle se nourrit d’eux comme ils abusent d’elle, dévorant les mâles en repas comme une justice en ce monde de brutes, une vengeance douce-amère qui repaît son corps mais achève de détruire son coeur.

Pourtant, menée par de plus tendres sentiments, Two pourrait être une amante farouche et protectrice. Son coeur n’a encore jamais éprouvé les affres de l’amour, dont elle ne sait rien. Douée de plus d’empathie que ce qu’elle daigne montrer, elle est capable de mettre de côté tout jugement personnel, d’être à l’écoute et de faire preuve d’un grand bon sens. C’est une personne à la poigne plus solide que ce qu’elle dévoile à se plier aux ordres et pour peu que l’on parvienne à l’apprivoiser, elle prendrait aisément les rênes pour temporiser l’autre. Trop utilisée en trophée, elle préfère protéger que l’inverse, bien qu’elle cache parfois des espoirs de rencontrer quelqu’un qui voudrait voir au-delà de son apparence pour pouvoir baisser sa garde. Elle se ravise cependant aussitôt : l’amour n’est qu’un mirage dans ce désert. La confiance est impossible : on la trahira forcément. Elle cache une nature autoritaire derrière une souplesse obligatoire pour survivre face à ceux qui pensent la posséder. Rien n’est moins vrai que cette idée folle : personne n’a encore réussi à dompter cette âme farouche. Il n’y a pas de petite victoire dans le plaisir d’engendrer la frustration lorsque ceux qui veulent la dominer ne parviennent qu’à s’accaparer un corps vide.


Et voici mon histoire...
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- God Hunter -

Née de rien ni de personne, enfant de putain et même encore moins. Elle s’est pourtant accrochée à la vie avec une volonté farouche, survivant à tout, même à la mort de sa propre mère quand elle n’avait pas un an. Trop petite pour tenir le coup ? Qu’à cela ne tienne : elle résista comme une mauvaise herbe. Comme l’enfante était bien faite et en bonne santé, elle fut gardée par le groupe nomade qui errait dans ce désert à la recherche d’un endroit sûr, s’il en existait encore. Liria - c’était ainsi que l’avait nommée sa mère - apprit à survivre avant de savoir marcher, grandissant avec ces miséreux en guenilles qui arpentaient les terres désolées. Elle grandit ainsi, devenant bien trop rapidement une belle enfant. Une beauté empoisonnée puisqu’avec sa peau satinée épargnée des maladies et ses longs cheveux entre le blond et le roux, elle dénota trop vite au milieu des réfugiés. Assez pour avoir la vie sauve quand un gang sillonnant le désert massacra le petit groupe. Tous furent passés par le fer et mangés. Tous sauf une petite fille d’une dizaine d’années. Pubère un peu trop jeune, Liria devint satisfaisante aux appétits peu regardants du chef d’un bidonville local.

Rapidement, elle évinça toutes les autres, trop belle pour ce monde sale. On la garda emprisonnée à partir de cette époque, soumise aux caprices masculins de celui qui s’auto-proclama propriétaire de Liria. Elle perdit le ciel et le soleil sans perdre ce feu qui couvait en ses viscères. Il lui fallait vivre car trop abandonnent face au chagrin pareil à un poison. Seule dans sa prison de roc et d’acier, elle paraissait ne manquer de rien mais manquait de tout. Sa solitude fut un jour égaillée par son premier et unique ami : un chat roux famélique qui se glissa un jour dans la prison de l’adolescente. Elle cacha jusqu’à ce qu’elle ne le puisse plus ce vieux matou mité qu’elle prenait soin de nourrir et qui demeura avec elle. Cela dura quelques mois précieux où elle trouva du réconfort dans la douceur d’un pelage et les vibrations du ronrons de ce cadeau offert par le hasard. A mesure que son ventre s’arrondissait à un âge trop tendre, Liria se prit à rêver d’un ailleurs pour cette petite vie au creux d’elle-même. Elle n’avait connu que la survie : saurait-elle seulement comment vivre ?

On la laissa tranquille les mois de sa grossesse ou presque : le bidonville fut en proie à la famine et un garde trouva un chat un peu trop gras. Liria pleura, supplia, menaça de se jeter à bas de sa prison : rien n’y fit. Son unique ami finit mangé en ragoût, dont on lui servit une assiette.

Ce soir-là, Liria sentit son ventre se tordre de douleur : elle accoucha d’une petite fille chétive mais viable malgré son arrivée un bon mois trop tôt. Des mains anonymes se saisirent de la petite pour la tendre au père, abandonnant la mère à l’épuisement. Ce fut à cet instant que Liria comprit qu’il n’y aurait que l’alternative d’un fils… Elle vit le couteau approcher et su qu’elle ne pourrait vivre si elle laissait faire. Elle qui s’était toujours concentrée sur sa propre survie se jeta sur ceux qui allaient trancher la gorge de sa petite. Elle le sentit en elle, quelque chose de nouveau et d’effrayant était en train d’éclore. L’oeuf d’un monde neuf : un pouvoir inconnu qui la changerait à jamais. Elle cessa d’être humaine pour devenir Namaru. Avait-elle attiré les résidus d’âme par sa détresse, sa haine et la noirceur qui couvait en elle en cette heure ? Elle ne devait jamais le savoir. Elle cessa d’être impuissante, d’être la proie. Elle devint le prédateur et chassa dans un crépuscule couleur de sang. Elle dévora la chair, brisa les os. S’il existait une justice, elle résidait dans les ailes de chair qui la portait avec sa progéniture dans les bras, loin, très loin de ce charnier.

Survivre, à tout prix : la Namaru savait que sa petite ne saurait être en sécurité à ses côtés. N’était-elle pas devenue ce qu’elle avait toujours craint ? Ni Asheru, ni Humaine, elle redeviendrait trop vite une proie. L’instinct poussa Liria à abandonner sa fille à une communauté qu’elle avait connu enfant. Ces gens étaient pacifistes et cherchaient dans la destruction du monde une idée de rédemption. Ils prirent soin de ce bébé comme un présent du Désert et la mirent à l’abri. C'était tout ce que la pauvre mère pouvait offrir à son enfant. La séparation tua quelque chose en elle mais quoi ? Une facette plus tendre peut-être, une douceur qui ne saurait exister face à la rudesse d'une nature double dont elle se devait d'apprivoiser la fureur.

Liria vagabonda quelques mois en solitaire mais sa nature autant que sa beauté insolente que la transformation avait encore exacerbée attira la convoitise d'un Asheru de la lignée de Malakai. Usum captura la jeune Namaru et Liria redevint captive. Encore des chaînes, encore des entraves. Encore un lieu. Encore un être à dominer sa vie. Usum ne souhaita même pas connaître le nom de celle qui allait le sevir, de gré ou de force. Il la nomma d'un chiffre, le plus bas de tous, ainsi Liria devint-elle Nine.

Survivre, encore. La vie de Nine ne fut pas plus saine ou plus facile que celle de Liria, à la fois pire et meilleure. Elle devint ce que son maître voulait qu’elle soit pour ne simplement pas mourir : putain, mercenaire, espionne ou simple domestique. Elle fut tour à tour simple esclave d'ornement, puis de combat et enfin vouée aux plaisirs. De Nine, elle devint finalement Two à force d'efforts, se hissant péniblement dans la hiérarchie des esclaves d'Usum. Ce maître-là était peut-être bien le pire qu'il lui soit donné d'avoir. Il n'avait pour la Namaru qu'une considération utilitaire, la jetant en pâture à ceux qui étaient ses alliés. Pas de risque d’abîmer la marchandise : Two régénèrait à mesure qu’on la blessait. Son corps exotique fait pour l’amour était offert à ceux qu'Usum voulait persuader et son apparence monstrueuse était envoyée pour châtier les ennemis. Elle dévora bien des hommes, Two, et y prit même parfois plaisir. Elle ne fut plus rien que ce que l’on faisait d’elle. La survie n’a pas de prix à part celui de l’innocence et la sienne était morte il y avait bien longtemps. Parfois, elle rôdait près de celle qu’elle avait abandonnée, vérifiant que sa fille aille bien. C’était le cas : la petite grandissait sans connaître une mère qui ne rêvait que de l’étreindre et de la rejoindre. Mais qu’il était dangereux de risquer de faire connaître une faiblesse si grande… L’idée qu’on puisse tuer son unique amour terrestre maintint Two à distance de celle qu’elle adorait. Pour cette enfant, elle endurerait. Un jour… Un jour… Elle la rejoindrait. Et ce jour là, elles seraient libres. Et ce jour là, Two découvrirait le bonheur qui l'avait envahi à l'instant de tenir le nourrisson au creux de ses bras.

La jeune femme qui ne vieillirait jamais fit tout et tant et si bien que son maître commit enfin une erreur : au nom de plans dont Two se fichait bien, elle fut donnée à un nouveau maître. Chargée d’espionner ce dernier, Two sait qu’il est la chance qu’elle attend, la faille dans la muraille qui l’éloigne de la seule qui compte pour elle. Si elle parvient à le séduire, le duper ou simplement à acheter sa liberté… Peut-être pourra-t-elle enfin rejoindre cette enfant chérie qu'elle brûle de connaître, celle qui porte le nom d'un Espoir formulé aux vents du désert...

--
MAJ des évènements.

Donnée à Phenex, Two fut piégée dès son arrivée à Umma, devant déterminer qui serait son maître. Maline, l’esclave reconnu en cette jeune fille étrange au physique de Namaru celui à qui elle était véritablement destinée, dédaignant Bêl pour choisir l’Oiseau-Roi. Two choisit la carte de la franchise afin de sauver sa peau et créer son propre chemin entre deux fins funestes. Amusé par la vérité offerte sans fard; Phenex accepta de protéger la jeune Namaru, devenant son maître et lui promettant la destruction d’Usum.

Des premières nuits terrifiantes où elle dormit dans ce nid qui serait leur couche aux premières errances dans la vaste Umma, la belle et le Démon prirent le temps de s’apprivoiser tout doucement, leurs caractères s’accordant le plus naturellement du monde, se découvrant tenu par une parfaite alchimie naturelle. Etait-ce parce qu’elle était une partie infime de cette âme immense ? Leur relation se déroula parfaitement bien, sans que le démon ne l’abuse, ne la maltraite ou ne lui manque de respect. Tout doucement, le coeur de la belle s’ouvrit à l’espoir de pouvoir bientôt toucher à son but, retrouver son enfant chérie, la mener au démon pour qu’il les protège toutes les deux. Au creux de vieilles ruines d’une humanité dorée et déchue, ils s’aimèrent enfin, se découvrant pour la première fois et Phenex lui confessa ses sentiments pour elle.

Mais la guerre vint briser les espoirs naissant, balayant ses projets sans ménagement. Elle qui n’avait encore parlé de son passé n’en eut jamais le temps, demeurant simplement aux côté de Phenex, comme la seule évidence et la constante de son nouvel univers. Désignée comme sa femme, son coeur s’emballait en secret de confusion autant que de ce sentiment qui prenait de plus en plus de place... Elle ne savait qu’une chose : elle ne voulait être séparée de lui. Ses propres sentiments de plus en plus confus, elle dû abandonner ses introspections timides pour le feu et le sang. Emportée par Phenex sur le champ de bataille, aux côtés de ces Asherus immenses aux pouvoirs infinis, elle demeura en arrière ligne, s’occupant d’achever les faiblards, les fuyards et blessés. Elle frôla la mort plusieurs fois et en réchappa sans cesse, s’accrochant de toutes ses forces, parfois aidée de certains alliés inattendus ou par l’Oiseau Roi en personne. Elle n’était qu’une Namaru au milieu d’une épouvantable tempête et ce qu’elle vit la meurtrit en secret, lui causant de nombreux cauchemars plus épouvantables que ceux qu’elle faisait autrefois. Glacée d’angoisse à l’idée que le chaos se répande, que son enfant en soit victime, elle fut soulagée par l’issue de la guerre. Son maître, boosté de rage, de pouvoir et de feu vainquit avec les autres l’horrible menace… ou bien ne fit-il que redevenir le seul et unique véritable Ennemi ? Elle n’était plus certaine de rien, mais il restait Phenex et elle demeurait Liria. Son coeur se satisferait de cette issue, simplement heureuse d’avoir survécu et qu’il demeure en ce monde le seul à transporter à ce point son âme. Ne le lui avait-il pas dit ? Il était l’être le plus puissant qui soit. Elle le croyait à présent.

La guerre passa ainsi et le monde en portait les frais stigmates. Phenex, déchu de son titre de Prince consort par Bêl, choisit de quitter Umma, n’emportant avec lui que Two, fidèle malgré les épreuves à ce maître qu’elle ne voulait abandonner. Ils errèrent dans ce désert avant que la décision soit prise : ils auraient besoin d’un point de chute et il demeurait, loin au sud, la forteresse abandonnée, vidée de Zagan, toute emplie d’Asherus déboussolés. Malgré l’angoisse première de Two, l’endroit s’avéra vivable même pour elle et les asherus domptés par la simple présence de Phenex acceptèrent ce dernier. Allait-elle enfin pouvoir vivre paisiblement ? C’était sans compter son fantasque compagnon qui choisit de la libérer de son rôle d’esclave et de la nommer non moins que Reine. D’abord horrifiée, terrifiée par ce que cela impliquait, oppressée par cette soudaine et brutale ascension, la Namaru se prit au jeu : ces Asherus inféodés étaient effrayés, déboussolés pour la plupart. Et elle choisit d’endosser cette trop lourde couronne. Puisque Reine elle devrait être, alors Reine elle serait et protègerais ceux qui viendraient à eux. Il y aurait fort à faire, assez pour ne plus penser à son propre futur et à cette enfant toujours plus inaccessible…



Et vous ?
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Livia, 32 ans
Comment avez-vous connu le forum ? On m'a forcée à venir.
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Dernière édition par Two le Jeu 16 Juil - 23:52, édité 4 fois
Liria
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Age : 26 ans environ
Occupation : Reine du Berceau sous les Etoiles
Pouvoirs : Régénération absolue
Thème : ♫ Soft to be strong
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Phenex
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Asheru
FÉLICITATIONS !
Te voilà validé.e ! ♫
Bravo mon chou !
Te voilà à présent officiellement des nôtres sur le forum, en espérant que tu puisses t'y amuser, faire prospérer tes personnages et ton imaginaire ! Nous te proposons de faire le nécessaire post-inscription mais également d'aller faire un petit tour sur les fiches des autres membres et les annexes que tu aurais loupé. Si tu as des questions, tu peux m'envoyer un petit mp dans ma boîte.

Ce qu'il te reste à faire

- Recenser ton ou tes avatars sur le bottin, et tes comptes si tu as plusieurs.
- Faire ton p'tit journal de bord, avec tes liens et tes rps.
- Passer par les demandes de rp pour débuter tes aventures.
- Ouvrir ton entrevue (un système d'interview) si tu en as envie.
- Faire une demande de lieu ou d'autre chose dans les demandes diverses.
- Proposer des prédéfinis dans la zone scénarii des joueurs.
- T'inscrire sur le Discord pour t'amuser en notre compagnie !
Phenex
Messages : 272
Age : Antédiluvien.
Génération : 2de Génération (Vénérable par Dévoration).
Occupation : Consort de la reine Liria, fauteur de troubles.
Pouvoirs : Figura - Vox Absit - Pluma Ignis - Gravitas - Virtuosa - Traumatica.
Thème : ►Conan OST - Riders of Doom ♫
DC : Beastie.
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