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Kiara
Dim 3 Mai - 20:08
https://terraaustralis.forumactif.com/t128-kiara-ou-le-relais-d-amy#471
Namaru
AMY KIARA
Une femme sans nom dans un voyage sans but
Bonjour,
Je m’appelais Amy, et je m'appelle maintenant Kiara. Je ne crois pas avoir entendu quelqu'un me surnommer à présent. J'ai environ la début vingtaine lorsque je suis sous forme humaine mais j'ai en fait 28 ans. Concernant ma nature de Namaru, je la contrôle relativement bien (j'insiste sur le "relativement"). Sinon dans la vie je suis vagabonde. Je me définis comme étant de genre féminin. Pour finir, sachez que je suis célibataire et bisexuelle avec une préférence pour les hommes.
Vitesse surhumaine
(Oui c’est basique, mais c’est ce qui rend les cafards terrifiants.)
En forme humaine, ses longues jambes lui permettent..bah de courir très vite et d’être assez agile. Grâce à la force centrifuge, ses coups de pieds font mal..du moins à condition de réussir à les placer.
≃ 37.6 km/h en moyenne avec une vitesse de pointe de 42.8 km/h
En forme Namaru, elle est a peine visible à l’oeil nu lorsqu’elle sprint. On peut dire que sa vitesse se rapproche de celle de la mouche soit ≃ 6-10 km/h.
Avec son poids plume et ses membres monstrueusement fins, ses sauts sont impressionnants.. C’est aussi une très bonne grimpeuse et, avec de l’élan, ses petites griffes transpercent plutôt bien la chaire. Lorsqu’immobile, sa force brute est en moyenne plus faible que celle des autres démons.

Physique


Kiara porte en elle toutes les nuances de beige au point de se confondre avec les décors des plaines Irkalliennes. Sa longue chevelure crème rappelle les courbes d’une dune tant elle a en volume. Pâle comme la lune, ses traits angulaires contrastent avec des pommettes bien rondes et des petites lèvres charnues. Comme pour casser cette image de chérubin, elle arbore le plus souvent un sourire espiègle.
Elle n’avait jamais été bien grande (condition de vie difficile oblige) et sa mutation en Namaru ne lui offrit que quelques centimètres de plus. Du haut de son mètre soixante, se tient une figure un peu trop élancée pour le genre humain. En effet, ses longues jambes légèrement musclées prennent plus de la moitié de sa taille. Cette disproportion se retrouve également sur ses antennes blanchâtres qui pendent de son front à presque le sol. Malgré sa petite taille cintrée, sa morphologie fait qu’elle hérita également de bonne hanche...ce qui commence à l’ennuyer lorsqu’il s’agit trouver des bas à sa taille.

____________________

Femme maligne et effrontée, son apparence bestiale dégage pourtant une image bien autre. Celle d’une femme-insecte géante dont l’arrogance n’a d’égale que la grâce. Cette blatte anthropomorphique a la largeur d’un fil et l’allure d’une grande dame. Se tenant sur deux griffes en guise de talon, ses longues pattes se terminent sur plusieurs disques qui font office de thorax. Elle a beau être un invertébré, son corps entier ressemble à une sorte de colonne vertébrale qu’on aurait privée de ses épineuses. Du haut de son cou infiniment élancé, se tient une petite tête ovoïde, comme aplati par le manque de détail sur son visage. En effet, en dehors de ses antennes, seuls les grands yeux marron de Kiara réapparaissent post-transformation sous forme de deux gigantesques billes azures. Le bouquet de cils qui encadre son regard fait partie de ses seuls poils visible à l’oeil nu. En revanche, la crinière laiteuse qui cascade le long de son dos est nano-structuré à la manière d’une aile d’insecte soit constituée de micro-poils venant diffracter la lumière. Lorsque les rayons du soleil tapent son corps narcré, quelques touche de couleur se réveillent timidement. Du bleu ciel au rose de parme en passant par des traces de orange, seul des tons doux viennent décorer la démone aux articulations dorées. Horizontalement entre le cou et le menton se dissimule une large gueule parsemée de dents telle une foret de petite aiguilles
Spoiler:



Caractère


Kiara est une vagabonde discrète qui s’invite de temps à autre au sein des communautés les plus ouvertes. Marchande mystérieuse et souriante, elle a le compliment facile et semble s’émerveiller pour un rien. Si la flatterie est la marque des escrocs, la bienveillance de Kiara finit toujours par se lire. Mais l’innocence n’est pas (toujours) synonyme de naïveté pour cette survivante Irkallienne. Privée de lien depuis sa transformation en Namaru, elle a une vision particulière du monde et d’elle-même qui déteint sur sa façon de vivre.


Kiara et les autres:

Kiara et elle même:



Et voici mon histoire...

TRIGGER WARNING:
Amy était l’enfant d’une petite tribu semi-nomade qui sondait les alentours des Crayeuses. Comme la mort faisait aussi route avec eux, le concept même de parent s’éteignit. Dès l’aube de sa vie, la fillette était passé de main en main, d’éducation en éducation et avait finit par voir toute sa communauté comme une famille. Certes, l’âge de sable avait raflé le cœur de la plupart des survivants, mais ceux qui parvenaient encore à tisser du lien ne vivaient plus que pour ça. Contrairement aux deux-trois autres gamins qui partageaient son toit, Amy se démarquait de par son incompétence. Dans ce monde sans enfance, on née apprenti avant de travailler à temps pleins pour le groupe. Mais que faire de cette môme qui détruisait déjà tout sur son passage ? Aucun objet ne lui survivait mais les animaux qu’elle devait chasser, eux gambadaient comme s’ils avaient oublié comment avoir peur. Ni tisserande, ni cuisinière, elle ne pouvait même pas monter la garde proprement.
Après avoir atteint l’âge de raison, son cas fut au cœur du débat : doit-on manger ce boulet ?
Mais le cœur a ses raisons qui parfois suffisent à calmer les estomacs les plus vides.  Il fut décidé que sa vitalité inépuisable ferait d’elle une combattante.  Et puis, il était toujours possible que ses taquineries à répétition soient la marque d’une grande chasseuse. C’était du moins l’argument de certains adultes du campement. Sa capacité à penser hors des sentiers battus pouvait être une arme en soit. Une arme contre les humains. Alors, on attendit de voir l’évolution de ce clown un peu trop bruyant.  
En grandissant, chaque enterrement lui volait un peu de sourire. Au final, la mascotte du clan disparu en même temps que ses frères et sœurs. Devenu adulte, Amy savait plus ou moins se débrouiller, après tout quoi de mieux pour oublier qu’obéir mécaniquement à des ordres ? Mais c’était en tant qu’éclaireuse que la rouquine brillait. Agile, rapide et discrète, tels étaient ses lauriers. Sa marque de fabrique.
Avec le temps, Amy devint un membre récurrent de l’équipe d’exploration.

Un beau jour, alors que le soleil écrasant cherchait refuge dans son lit de nuage pourpre, le groupe était de sortie. Ou plutôt ils étaient sur le point de rentrer lorsqu’un groupe de voleurs en décidèrent autrement. Sous-armée, sous nombreux, le massacre fut tel qu’il décima tout souvenirs du combat. Aujourd’hui encore, Amy ne peut se remémorer que de ses propres derniers instants. Il faut dire qu’ils étaient plutôt longs.
Allongée sur son drap de sable, une odeur de viande vint lui caresser les narines. Comme sa conscience peinait à sortir de son sommeil, elle mit un long moment avant de comprendre que sa famille se faisait cuire. Il faut dire que manger des bandits n’allait pas à l’encontre de sa culture, il fallait bien trouver des forces dans cet océan de sable..et la viande c’est de la viande. Chasser ses semblables juste pour les dépouiller de leurs biens et de leurs chaires ? Jamais.
Mais que cela soit un ennemi où un membre de la famille, personne n’a le luxe de tourner le dos à une assiette pleine.
Mais voilà. Ils avaient perdu, c’était donc à eux de se faire liquider pour faire perdurer la vie d’autrui au moins quelque temps.
Une petite brise brûlante vint lui caresser la joue. Combien de temps comptait-elle rester à somnoler dans sa petite flaque d’encre rouge ? Plus les minutes coulaient, plus elle sentait ses poumons s’obstruer. Quelque part au niveau de la côte droite, une lame la déchirait tout en empêchant sournoisement plus de sang de la quitter. C’était une mort longue qui l’attendait mais une mort néanmoins.
Elle avait beau avoir évité ses points vitaux, dans ce milieu sans hôpitaux ni empathie, sa fin était certaine. Amy attendit alors sagement de se faire découper.

Le temps avançait sans se presser. Les hommes à coté, eux semblaient profiter de leur soirée histoire de bien digérer leurs banquets. Contrairement à elle, leurs rires ne s’essoufflaient pas. Éventuellement, un charognard de noir vêtu se leva de toute sa hauteur et se dirigea droit vers la demoiselle. Ses yeux inspectèrent l’espèce de poupon disloquée qui patientait attachée dans un coin. Puis, avec la dextérité d’un chirurgien, il la débarrassa de toute loques de tissues inutiles qui étouffait son corps. Amy quand à elle, respirait comme un poisson hors de l’eau.
Trop à l’agonie pour avoir de quoi le supplier du regard, sa conscience en miettes restait focalisée sur le nécessaire : inspirer l’oxygène le plus efficacement pour grignoter quelques secondes de vie. Vaine était la lutte imposée par l’instinct de survie. Mais elle n’en savait rien. Amy ne réfléchissait déjà plus. Ses grandes mains empoignèrent ses cuisses avec une force qui laissait supposé qu’il s’attendait à de la résistance. Mais il n’en fut rien, la voie était libre.
Il s’immisça alors entièrement, vite vite tant que le corps est encore chaud ! Ce fut comme si une masse s’amusait à l’aplatir dans tous les sens tout en tapant dans ses entrailles. Chaque va et vient excitait sa lame qui dansait inlassablement dans sa plaie. Sous l’adrénaline, la jeune femme retrouva quelque part ses esprits. Et la seule vérité qui lui tomba dessus comme une évidence était celle qui annonçait la fin du calvaire.
Dans un instant. À n’importe quel moment maintenant. Je partirais. J’ai juste à tenir. C’est bientôt finis. Vas-y fait saigner mon cadavre, que je m’échappe encore plus vite.

Le premier brigand se retira. Le deuxième prit le relais.
Un troisième s’invita..et puis vint la fin. La sensation d’urgence qui gardait chaque parcelle de son corps en alerte s’estompa. Plus de sentiment d’impuissance qui la tenait en laisse. Plus de pensées abstraites. D’impression de se faire morceler. Même la dague avait cessé de lui mordre la côte. Alors, avant de s’éclipser par sa sortie de secours, elle révulsa une dernière fois des yeux. Et plus rien autour d’elle ne fit de bruit. C’est dans ce silence mélodieux que tout son monde fut renversé. Un doux vertige la fit glissé hors de son corps, comme si elle se faisait gentiment aspirer par la terre et ses astres. Enfin, après quelques secondes de paix intérieure, le néant régna.

- Quoi ? T’as encore craché dedans ??
- C’est bon on coupera ! On a déjà trop de viande là
- HEY. SETH. Tu veux passer maintenant ? Elle vient de clamser je crois.
- J’vais attendre que le corps se refroidisse.
- Non fait pas chier t’as cru on allait passer la nuit ici le temps que tu te vides sale taré ?

Pour l’endormie au teint fané, tout ce bourdonnement manquait de sens.
Comme s’il avait lieu dans une autre pièce, un autre temps, une autre langue. Mais tandis que sa cage thoracique gonflait et dégonflait sous une mélopée légère, la discussion commençait à résonner dans son esprit. Les mots ne voulaient certes rien dire, mais son esprit brumeux finit tout de même par en saisir le ton.

- Heu les gars..c’est moi ou elle respire encore ?
- Zachary. Dégage le couteau, on va la conserver pour plus tard.
- J’crois pas qu’il nous reste assez de sel
- Elle est petite et la partie que vous avez souillé ira aux dingos. Vasy toi arrête d’essayer leurs fringues on se casse la..bande d’incapables

____________________

Les rayons du soleil vinrent timidement se faufiler à travers son rideau vicéreux. Comme les mouches et autres nuisibles commençait déjà à s’inviter dans son nid improvisée, elle quitta son amas de carcasse. Tout en pleurant ses frères, elle se leva pour faire face à l’horizon...ou plutôt, pour débattre de la route à prendre. Cela faisait plusieurs heures qu’elle se faisait bouffer par la grandissante sensation de ne plus être ce qu’elle était. La bête, bien sure, logeait dans les profondeurs abyssales de son âme. Cette anomalie dont elle avait entendu les rumeurs ferait désormais part de son quotidien, elle le devina facilement.
Mais l’animal n’était pas seul. Le fantôme d’Amy planait sur elle comme veillant à reprendre ses droits. À reprendre son corps. Oui, cela faisait maintenant plusieurs heures que la namaru ensanglantée contemplait les souvenirs de la rouquine sans jamais s’y retrouver. Elle avait beau fouiller et trifouiller dans sa mémoire, aucun lien avec elle. Comme si elle venait d’être mis au monde avec les souvenirs d’une inconnue. Ce n’était pas l’humanité qui lui manquait, elle comprenait parfaitement les liens entre les Hommes et les désirait comme n’importe quelle autre personne. La chaleur de leurs bras, le sentiment de sécurité illusoire du fait de voyager à plusieurs. L’idée de suer pour quelque chose de plus grand que soit. De forger une communauté dont on espère les fondations solides. Et comment toutes ces nobles valeurs s’écroulaient parfois au profit de l’amour. Oui, Amy travaillait dans l’espoir naïf d’améliorer les conditions de vie des futures générations. Mais elle voulait aussi faire prospérer sa tribu pour bien se faire voir de Lunon, pas vrai ? C’est qu’il devait l’attendre celui-là.

La femme sans-nom scrutait sans relâche le paysage montagneux qui la séparait de “son” groupe. Si elle voulait les rattraper, c’était maintenant.
Là, Madison la serrerait très certainement de toutes ses forces qu’elle en sortirai avec le dos craquelé. M’baye pleurerait son jumeau. Ayshe criera vengeance. Elijah tentera de l’apaiser. Et Lunon..
Elle avait beau tourner ce scénario dans tous les sens, elle savait que personne accepterait sa mort à elle. Surement avaient-ils raisons, qui sait. Il y avait de grande chance que la commotion cérébrale d’hier faisait en sorte qu’Amy ne se reconnaisse tout simplement plus. Et avec ce monstre qui s’était soufflé en elle, il ne lui restait plus de place pour maintenir une identité stable. Dans tous les cas, elle n’était que
l’imposteur d’Amy. Il lui était inconcevable de revenir sur ses pas pour prendre son rôle. Même en se dévoilant, elle n’était qu’une étrangère portant le visage de leur défunte amie. De quel droit dormirait-elle dans son lit ? Et même les grandes mains de Lunon qu’elle connaissait par cœur demeuraient celles d’un inconnu. Alors… pour ne pas agiter le drapeau du deuil sous leurs yeux, elle décida de suivre son instinct. Amy la rouquine avait lâché son dernier souffle à la gueule d’un violeur. Naissait maintenant une nouvelle humaine chargée de satisfaire son colocataire sauvage.

Peu importe la route choisie, seuls les regrets l’attendaient. C’est avec la gorge nouée qu’elle se persuadât donc d’avoir pris le bon chemin. Elle erra ainsi de dunes en dunes, de remords en remords. Tiraillée entre une envie de carnage et de lien social, elle passa plusieurs années à douter chacun de ses pas.
La voyageuse aux cheveux laiteux traînait avec elle deux peurs de mourir bien distincte. Comme nombre de ses confrères, elle craignait de devenir un énième squelette dévoré par le sable. Après tout le danger rodait à chaque recoins de cette terre aride. Mais elle redoutait surtout une mort plus abstraite, celle qui concernait son identité même. Elle vivait recluse par crainte qu’un mot, un geste, un rien, lui rappelle un jour qui elle était. Qu’Amy se ressaisisse d’outre-tombe pour reprendre sa place de droit et ne l’endorme à tout jamais. Évidemment, la bête avait pris ce sentiment d’insécurité en proie. Chaque moment de faiblesse était l’excuse pour grignoter du terrain sur la jeune femme.
Ses premières années d’existence furent synonymes de meurtre à répétition, si bien qu’elle évitait de peu de se faire abattre. En vivant loin de tout, le nouveau monstre n’avait toutefois pas fait couler assez de sang pour se faire une réputation digne de ce nom. D’ailleurs, ses attaques ne lui laissent presque aucun souvenir. Juste un joyeux sentiment de liberté et un petit ventre rond.

Le temps est père de sagesse. Et dans son voyage infini, elle en avait en abondance du temps. Au fil de ses pas, elle forgea tout naturellement une image plus ou moins cohérente d’elle-même. Celle d’un être à la frontière entre l’humain et le monstre. Un monstre qui n’avait pas oublié comment aimer. Une humaine qui s’amusait à chasser. Quelque part dans cet étrange chaos, elle trouva même une certaine forme de reconnaissance pour Amy. Sa vie antérieure lui avait légué plusieurs leçons non négligeables, c’était indéniable. C’est avec cette paix intérieure fraîchement acquise, qu’elle osa timidement se rapprocher des Hommes. Petite marchande improvisée, elle comble ses lacunes en troquant ce que le désert lui offre. Froide par peur de réveiller quelque chose de son ancienne vie, il lui fallut huit bonnes années pour oser réellement s’ouvrir aux autres.
Sa présence est toujours quasi spectrale. Là sans être là, elle accorde que quelques conversations frivoles (lorsqu’elle est d’humeur) avant de disparaître dans la foule.
Les discussions qu’elle tenait avec autrui étaient certes rares mais précieuses. C’était l’ancre qui la prévenait de sombrer dans la folie. Et puis, c’est en écumant ces villes qu’elle trouva par hasard son nouveau nom. La vagabonde avait l’habitude de se présenter avec le premier prénom qui parvenait à ses oreilles. Par manque de créativité, elle garda celui de “Kiara” qui grandit en elle comme une seconde peau.

Déjà anthropophage. Maintenant un peu autophage. Kiara et sa bête intérieure sont tous deux unis par leur amour de la viande.  Mais c’est surtout en fin de semaine qu’elle revêtait son masque de bouchère. La femme ivoire avait en effet pour principe de se limiter à un carnage toute les deux semaines maximum, histoire de maîtriser sa faim à coup d’habitude. Il lui arrivait de traquer préalablement les petits bandits qui guettaient les alentours des tribus plus pacifistes. Ainsi, le démon au dessus de la chaîne alimentaire savait d’avance vers quel garde-manger se diriger pour éviter le plus de culpabilité au réveil. Bien entendu, ses précautions ne l’empêchait pas de grignoter nombre d’innocents malchanceux. Rien de quoi peser sur sa conscience. Après tout, la bienveillance est rare dans l’enfer qu’est Terra Australis, et quoi de plus généreux qu’une namaru qui nettoie la terre de ses hommes les plus belliqueux.



Et vous ?
Yae, 25 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Je me suis perdu sur internet.
Premier compte ou DC ? 1er.
Un petit mot ? Soyez gentil avec moi parce que je mord.  
Kiara
Messages : 9
Age : ≃ 20 ans physiquement. 28 ans réellement
Occupation : Cannibale en promenade
Pouvoirs : Vitesse d'une mouche
Thème : de sa bête intérieure : Nighteyes
https://terraaustralis.forumactif.com/t128-kiara-ou-le-relais-d-amy#471
Phenex
Lun 4 Mai - 1:04
https://terraaustralis.forumactif.com/t56-manigances-de-phenex#106 https://terraaustralis.forumactif.com/t27-phenex-le-pire-est-a-craindre-pour-demain-et-ca-ne-me-fait-rien
Asheru
FÉLICITATIONS !
Te voilà validé.e ! ♫
Bravo mon chou !
Te voilà à présent officiellement des nôtres sur le forum, en espérant que tu puisses t'y amuser, faire prospérer tes personnages et ton imaginaire ! Nous te proposons de faire le nécessaire post-inscription mais également d'aller faire un petit tour sur les fiches des autres membres et les annexes que tu aurais loupé. Si tu as des questions, tu peux m'envoyer un petit mp dans ma boîte.

Ce qu'il te reste à faire

- Recenser ton ou tes avatars sur le bottin, et tes comptes si tu as plusieurs.
- Faire ton p'tit journal de bord, avec tes liens et tes rps.
- Passer par les demandes de rp pour débuter tes aventures.
- Ouvrir ton entrevue (un système d'interview) si tu en as envie.
- Faire une demande de lieu ou d'autre chose dans les demandes diverses.
- Proposer des prédéfinis dans la zone scénarii des joueurs.
- T'inscrire sur le Discord pour t'amuser en notre compagnie !
Phenex
Messages : 272
Age : Antédiluvien.
Génération : 2de Génération (Vénérable par Dévoration).
Occupation : Consort de la reine Liria, fauteur de troubles.
Pouvoirs : Figura - Vox Absit - Pluma Ignis - Gravitas - Virtuosa - Traumatica.
Thème : ►Conan OST - Riders of Doom ♫
DC : Beastie.
https://terraaustralis.forumactif.com/t56-manigances-de-phenex#106 https://terraaustralis.forumactif.com/t27-phenex-le-pire-est-a-craindre-pour-demain-et-ca-ne-me-fait-rien

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