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Delilah Smith
Mer 26 Fév - 23:25
Humains
DELILAH SMITH
Force et honneur
Bonjour,
Je m’appelle Delilah. J'ai 30 ans et je suis née vers Hope Point. Dans la vie je suis Esclave de combat, gladiatrice de la Fosse d'Umma et je me défini(e) comme étant de genre féminin. Pour finir, sachez que je suis mariée et hétérosexuelle.

Physique


Du haut de son petit mètre soixante cinq et de ses trente ans, la jeune femme ne paraît pas menaçante. Que ce soit par ces membres fins, sa stature droite et sa grâce, son statut ne transparaissent pas dans sa démarche. Son petit carré plongeant de cheveux argentés, coupés ainsi pour plus de praticité soulignent son visage poupon. Ses yeux, d’une teinte bleutée quasi similaire à sa chevelure lui donnent un aspect presque monochrome, cela mêlé à sa peau d’un blanc de porcelaine.

Sa stature filiforme mêlée à une tenue choisie avec soin par ses maîtres, la rendent comme venant d’un autre monde, telle une princesse oubliée. En effet, habillée d’une robe sombre, aux multiples couches de tissus, du noir à l’anthracite, d’un gris clair à une pointe d’écru. Bouffante par endroits et cintrée à d’autres, elle paraissait être conçue pour elle, ce qui devait être vraisemblablement le cas. Cette robe, recouvrant son corps athlétique formait un tout qu’il aurait été idiot de ne pas en admirer le résultat.

Son visage, mis à part ses yeux - couverts par une large bande de tissu- n’était pas marqué par la violence, aucune cicatrice n’entachait celui ci. Seul ses mâchoires constamment serrées indiquait le poids d’une vie difficile. Son corps, lui, était régulièrement marqué par des maux bénins, ecchymoses et petites plaies sur des tibias et des phalanges, résultats de rudes et violents combats.

Caractère


Silencieuse et peu loquace, Delilah est du genre discrète. Taciturne et pensive, elle offre aux autres peu de chances de la connaître, sans qu’elle ne s’en aperçoive, plus par habitude et par timidité que par préméditation. Solitaire, elle reste cependant à l’écoute des autres et laisse rarement quelqu’un dans le besoin. Sa cécité l’a encore plus coupé du monde, laissant les autres échanger sur ce qu’elle ne connaîtra plus. Si elle préfère être spectatrice du monde qui l’entoure, elle avait cette amertume d’être forcée à ne qu’être ce rôle, quand bien même c’était elle qui était sous le feu des projecteurs.

Son obstination étant sans limite, c’est grâce à elle qu’elle avait pu survivre à chacune de ses journées alors esclave dans l’arène. C’est elle également qui lui avait permis d'éveiller ses autres sens et à la rendre potentielle future championne de l’Arène d’Umma. Ses décisions sont lettre d’or, comme ses promesses. Elle est l’amie rêvée de beaucoup ainsi celle qu’elle voudrait avoir. Delilah est la main aidant les autres dans l’ombre.

Sérieuse et parfois manquant de finesse, elle semble parfois ne pas comprendre les jeux de mots, l’ironie et le sarcasme. Elle ne fait que sourire par politesse -quand elle comprend les moments où il faut rire- Elle apprécie la politesse et les bonnes manières, quand bien même elle ne connaisse pas toutes les règles qui les organisent. L’esclave aime les journées victorieuses mais également les journées calmes, n’ayant qu’à écouter les discussions de ses congénères et les longues balades.  

Grande guerrière, elle doit être certainement l’une des meilleurs combattante au corps à corps de sa génération. Son éducation n’a pas non plus été négligée, bien qu’elle ne soit que limitée par les connaissances de sa propre mère, à savoir la lecture, l’écriture et les mathématiques, toutes s’étant réduites au savoir le plus élémentaire.

Et voici mon histoire...
                                                                                                         
Au 38 avenue du Maréchal Attano, un cri résonnait par delà la fenêtre grande ouverte. Il devait être aux alentours de quatorze heure lorsque Delilah Smith, fille de David Kaldwin et Dinah Kaldwin -née Jones- venait prendre sa première bouffée d’air… chaud.  Alors que la température atteignait les presque quarante degrés, alors en plein été, l’enfant fut jetée dans les bras de sa mère, suante d’effort et de chaleur. Le père, assis sur l’encadrement de la fenêtre, tourné vers les draps pendus aux fenêtres, regardait distraitement la venue de sa fille. Les bras croisés, son visage à l’allure insensible se transforma en un très léger sourire, que seul sa femme avait pu déceler, alors à l’autre bout de la pièce.  Celui-ci les cheveux déjà grisonnants par la vie difficile des terres déchirées. Ancien Maraudeur, redoutable combattant et très bon conducteur, celui-ci s’était assagit alors qu’il croisait la route d’une maintenant ancienne membre des Lécheurs de Plaies, touché par son regard et la bonté dont elle avait fait preuve alors qu’il tentait de lui soutirer son véhicule de fortune. Lié par un amour que leurs anciens compagnons respectifs ne comprennent toujours pas, le couple s’était installé dans la presque rassurante ville de Hope Point, avec pour objectif de vivre à peu près paisiblement pour peut-être y fonder une famille.  

C’était chose faite. C’était paisiblement que la petite famille vivait dans le quartier résidentiel de la ville humaine, au 8ème étage d’un immeuble qui jadis était un hôtel. N’ayant pas les moyens de payer un éducateur, la petite Delilah eut comme uniques professeurs ses parents, l’une lui apprenant les savoirs élémentaires qu’elle avait elle même apprit par sa communauté, l’autre la survie et le combat. Si elle vécut une enfance heureuse, elle n’avait pas eu celle-ci facile. Sévère et impitoyable, son éducation était son unique occupation. Ses jeux consistaient en une grande partie à exécuter figures et gestes d’arts martiaux dont on avait oublié le nom. Ses seuls amis étaient ceux qu’elle s’était créé dans son esprit et Tom et Jerry, les mannequins d'entraînement que lui avait offert son père le jour de son seizième anniversaire. C’est d’ailleurs quelques mois plus tard, aux abords de sa dix septième année que sa mère s'éteignait d’une fièvre aussi soudaine que fatale. Les funérailles avaient été maigres, ainsi que les pleurs : père et fille ayant tout deux enfermé leur chagrin au plus profond de leurs êtres, défoulant leur peine lors d'entraînements plus durs et plus féroces les uns que les autres, se saignant les phalanges et s’usant jusqu’à la corne.

A l’orée de sa vingtaine année, elle décidait de quitter l'austère nid familial pour prendre la route de la Tour de Guet,  là où se trouve la Garde de la ville, protectrice de l’ordre parfois fragile de Irkalla. Il était temps de mettre sa force au service la communauté. Elle était la recrue idéale : déterminée, disciplinée et surtout, redoutable au combat. Malgré les a prioris de certains qui auraient dû faire partie des Chiens de Guerre plutôt que de la Garde et de ceux se méfiant de sa jeunesse, elle demeurait brillante et déconcertant plus d’un.  Vite appréciée, elle surveillait les ruelles et grands ponts de la ville avec un regard vif et tenait les voyous avec une main de fer. Estimée de ses supérieurs, Delilah pensait avoir trouvé sa vocation, fière du regard des habitants sur elle. Mais, quand bien même son travail était respecté et aimé, elle demeurait inaccomplie. L’amertume de savoir sa force gâchée et la solitude la saisissait d’une impression d’une vie vide de sens. Sa vie ne pouvait être pimenté que par la présence d’un léger changement. Ainsi donc, on lui proposait de venir en aide à la prison locale, la NHP. L’excitation suivant ses pas, elle se dirigeait, le regard déterminé et le poing serré vers les hautes portes de la prison, s’imaginant ce qui allait remplir ses journées : bagarre de détenus, tentative de fuite, mutineries…

Mais c’était tout autre chose qu’elle allait trouver. Son regard impertinent, son sourire moqueur et ses cicatrices mystérieuses mais surtout ses phrases piquantes tombant toujours justes l’avait étonnamment troublée : elle rencontrait alors Samson Smith, l’homme qui allait changer sa vie. Il lui fallut quelques temps avant de comprendre ce qu’elle ressentait, d’autant plus qu’il s’agissait là d’un prisonnier. Elle gardait son épanchement secret, trop honteuse de s’être entichée d’un homme faisant partie des seules personnes qui lui était exclues. Toujours sérieuse et taciturne, elle manquait à chaque fois ses tentatives scandaleuses de séduction qu’il avait envers elle et pourtant, c’était tout autre chose qui l’avait séduite.  

Il avait été condamné pour vol de provisions alimentaires, petite artillerie et cartouches pour armes à feu et ce… envers la garde. Etait-il idiot ou juste complètement téméraire et insensé ? Les réserves étaient férocement gardées et difficiles d’accès pour ceux qui oseraient venir non préparés. Elle qui respectait la loi et l’ordre presque autant qu’un Asheru allait, pour la première fois la transgresser. Prise de passion folle pour celui qui l’avait envoutée, elle décidait de le libérer. Profitant de son influence sur les gardes déjà présents, elle le libérait sans encombres, en toute discrétion… Jusqu’à qu’on remarque leur absence. Contrainte de quitter la vie qu’elle avait et de ne jamais dire adieu à son père, elle dû rejoindre le Carnaval.

Il n’avait pas été facile de quitter l’ordre et la discipline de son père, de la Garde ; si vites troquées pour ce qui semblait leur être opposé : la frivolité et la légèreté des marginaux du Carnaval. Étonnamment, il avait été plus facile de s’intégrer parmi eux, alors que ne faisant absolument pas parti de leur monde. Si son enfance et son adolescence avaient été rudes, elle avait l’air parmi eux d’avoir été privilégiée et protégée des balafres de la vie, et de la violence qu’offrait cette Terre. Sa tendance à toujours s’enfermer dans ses pensées et de ne jamais vouloir s’ouvrir et se lier était finalement le lot de beaucoup ici, sous couvert de blagues et de faux sourires. Par cet aspect, elle trouvait que Samson avait trouvé la famille qui lui allait comme un gant. Le cœur serré, elle avait la crainte d’avoir commis une grave erreur et de s’être libérée d’une vie pour s’enfermer dans une autre, qui allait, elle aussi, ne pas lui convenir. Ils ne se connaissaient pas si bien et il était tout à fait possible qu’il ne se soit liée à elle qu’avec comme unique dessein de fuir sa peine. Sa crainte fut vite effacée alors qu’il lui demanda sa main de la plus jolie des manières. Elle avait ainsi quitté une vie ordonnée pour une vie simple et haute en couleurs. C’était le cœur paisible qu’elle avait accepté de se lier à lui. Les épousailles ne furent pas célébrées tout de suite, les amis de chacun et chacune insistant pour faire les choses en grand. Il était rare qu’une occasion aussi belle se présente pour festoyer et il était hors de question pour eux de prendre ce mariage à la légère.

Et alors que les derniers préparatifs se faisaient et que la fête battait dors et déjà son plein, la jeune mariée se préparait. Sa robe, qu’elle avait confectionnée elle même par des tissus qu’elle avait pu trouver çà et là, rehaussée par de minuscules chutes de dentelle demeurait néanmoins à son image : pudique et simple. Son bouquet était fait de fausses fleurs, empruntées à la troupe de théâtre, abîmées et à l’aspect fané, elle était néanmoins ravie du résultat. La cérémonie avait été installée sous le chapiteau du cirque, laissant ainsi toute la piste ouverte pour les festivités. Les cheveux tirés en chignon, Delilah était nerveuse et regrettait également l’absence de son père, qu’elle n’avait malheureusement pas osé contacter. Malgré cela, est était sûre d’elle et de sa décision. Elle allait épouser cet homme qui l’avait défaite de ses chaînes d’une vie qui ne lui convenait pas. La cérémonie se déroulait simplement, tous étaient ravis. Elle n’osait croiser le regard de son futur époux, de peur d’y voir étrangement, une déception ou du regret. L’échange des consentements et des baisers se fit et fidèle à lui même, Samson fit une boutade qui déconcerta encore une fois la jeune épouse, qui comprenait, après les rires des invités, qu’il s’agissait là d’une blague. Elle souriait timidement et s'éclipsa un instant, ayant besoin d’un peu de sa si précieuse solitude, pour reprendre ses esprits.  

Mais alors qu’elle prenait l’air en dehors de la tente, la jeune femme appréciait l’air plus frais de la nuit. Mais elle n’en apprécia pas autant qu’elle le souhaita car quelques secondes plus tard, c’était le trou noir le plus total. Elle se réveillait dans une cellule, en un lieu inconnu. Elle avait des chaînes, liant ses pieds et ses mains, et un large collier lui aussi relié à une chaine rouillée. Il ne lui fallut pas longtemps pour prendre ce qui lui arrivait. A l’écoute de la rumeur environnante, elle était alors dans un marché, vendant ce qu’elle craignait, à savoir des esclaves. Alors qu’elle entendait héler des vendeurs et d’autres négociations se faire plus bas. Et alors que l’angoisse montait, des bruits métalliques plus bruyants que le reste l'interrompit dans son écoute. Trois hommes arrivaient, clés en mains. Leur discussion semblait avoir pour sujet celle qu’ils venaient de capturer. Encore sonnée et confuse par les évènements, elle se laissait porter. Elle fut vite achetée par un Asheru pour sa beauté. Mais celui-ci découvra bien vite qu’elle n’avait pas que cet atout. Par ses multiples tentatives de fuites et les bagarres dont elle était toujours l’instigatrice, son maître décida de la jeter dans l’arène voisine, à savoir de sa nouvelle ville, Umma. Cette fosse révéla la bête humaine de Delilah. A chaque bataille au sein de ce colisée, elle remportait la victoire. Après des semaines de victoires enchainées, une petite partie de l’auditoire se lassait de sa présence, pourtant appréciée par le plus grand nombre.

La partie lassée était composée de grand maîtres qui n’aimaient pas les victoires trop faciles de leurs sujets mais aussi ceux des autres. Ainsi donc conscients de ce problème et curieux de la bête humaine potentielle qu’ils possédaient, le maître Asheru de Delilah, avec celle qui ressemblait à une compagne l’invitèrent dans une pièce de la demeure qu’elle n’avait jamais vu jusqu’ici, en trois ans emprisonnée ici. Ils lui montrait une aiguille, étincelante et lui offraient. Désarçonnée par ce présent car jamais elle n’avait reçu quoi que ce soit de leur part à part des sévices et autres atrocités pour obtenir son obéissance, elle les remerciait tout de même. L’objet, lui aussi, était très étrange, pourquoi une aiguille ? C’était alors qu’ils lui révélait le pourquoi de cette offrande. Ils l’ordonnaient de piquer le centre de ses pupilles avec, afin de provoquer sa cécité. L’incompréhension d’abord puis l’effroi ensuite la saisirent. Delilah était désemparée et, dans un désespoir sans fin elle se mit à genoux et les supplia. Elle craignait pour sa vie future, comment allait elle survivre dans cette arène ? A moins que ce soit ainsi qu’ils voulaient s’en débarrasser? Leur cruauté était sans limite. Et alors qu’il ne changeaient pas d’avis, Delilah éclatait en sanglots, les premiers depuis fort longtemps, les derniers s’étant déroulés alors qu’elle venait d’arriver ici.

L’aiguille pincées entre les doigts, la pointe face à sa pupille, elle se remémorait les choses que plus jamais elle ne pourra admirer, le ciel sombre de la nuit, le sable caressant les dunes sinistres des Terres, le visage de son mari. Un dernier sanglot lui prit, comment allait elle le retrouver si elle ne pouvait le reconnaître dans la foule ? Elle tentait une dernière fois, de se souvenir de son visage, comme si enlever des yeux allait le supprimer de son esprit.

Ainsi, après de multiples tentatives, l’un après l’autre, l’aiguille fondait dans ses orbites, alors qu’elle criait de douleur et de désespoir.

Les jours qui suivaient avaient été aussi douloureux, car même l’alcool que certains domestiques avaient pu lui glisser n’y faisait rien. Elle gisait sur un tapis de paille, attendant sa mort. Après quelques semaines de convalescence forcée, elle avait été tirée dans l’enceinte de l’arène, alors même qu’elle hésitait encore dans ses pas, aidée d’un manche à balais. Les premiers combats avaient été terribles, rouée de coups et de petits coups d’épées, chacune de ses défaites l’enfonçait plus loin dans un désespoir que seule la mort pouvait apaiser. Et alors qu’elle songeait à s’offrir un dernier soupir, elle entendit dans la foule parmis les plusieurs centaines de spectateurs une voix familière. Était ce la celle de la Folie où était ce bien là celle de Samson ? Ou bien de son père ? Elle ne savait plus. Mais alors que genoux à terre, elle se relevait, puisant dans ses dernières forces pour lever ses poings. Une puissance cachée s’était éveillée en elle et la cécité n’était plus un obstacle à une potentielle victoire.

Malgré encore une énième défaite, elle avait décidé qu’il n’était pas question d’abandon. Elle avait une nouvelle ambition désormais : celle de retrouver Samson. S’il devait lui aussi la chercher, elle devait le guider. Par sa force, Delilah allait devenir la guerrière qu’elle était destiné à être. Son nom devait résonner à travers les gradins jusqu’à gronder vers les oreilles de son époux. Pour se faire, ses autres sens devaient être décuplés et ses réflexes changés : il n’y avait pas meilleur terrain d’entraînement que le sable qui faisait le sol de là où elle se trouvait presque jour après jour.

Et elle n’avait jamais été aussi redoutable et féroce qu’après avoir perdu ses yeux. Son ouïe, son toucher et son équilibre s’étaient affinés, elle observait le monde d’une autre manière et plus claire encore. Une porte sur le monde s’était fermée mais son corps en avait créé de multiples autres.

A l’heure actuelle, on scande son nom alors qu’elle entre sur son champ de bataille. Des visiteurs de toute la Terre se déplacent pour observer de leur yeux celle qu’on surnommait Brise Lame (ou Brise Âmes), l’aveugle qui brise les épées (et les nuques) de ses adversaires de ses poings. Et alors que les années avaient passé, les motivations qui la guidait jadis n’étaient plus tout à fait les mêmes, l’envie de victoire et la possibilité d’éteindre la flamme qui faisait vivre ses adversaires était grisant et était une lumière dans son sombre calvaire. Les cris des spectateurs étaient source de son énergie et la soif de toujours plus de célébrité n’était jamais satisfaite. Son sourire n’était jamais plus lumineux que lorsqu’elle écrasait de sa semelle la joue de celui qui l’avait défiée et alors qu’on lui demandait comment pouvait-elle combattre jour après jour, sans craindre la mort, elle répondait simplement : “je ne crains plus la mort, je crains seulement la défaite.”          
                                                                                                                                                                                                                                                                                          


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Andùril
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Dernière édition par Delilah Smith le Mer 26 Fév - 23:53, édité 1 fois
Delilah Smith
Messages : 32
Thème : Gris - Pt 1
Phenex
Mer 26 Fév - 23:49
https://terraaustralis.forumactif.com/t56-manigances-de-phenex#106 https://terraaustralis.forumactif.com/t27-phenex-le-pire-est-a-craindre-pour-demain-et-ca-ne-me-fait-rien
Asheru
FÉLICITATIONS !
Te voilà validé.e ! ♫
Bravo mon chou !
Te voilà à présent officiellement des nôtres sur le forum, en espérant que tu puisses t'y amuser, faire prospérer tes personnages et ton imaginaire ! Nous te proposons de faire le nécessaire post-inscription mais également d'aller faire un petit tour sur les fiches des autres membres et les annexes que tu aurais loupé. Si tu as des questions, tu peux m'envoyer un petit mp dans ma boîte.

Ce qu'il te reste à faire

- Recenser ton ou tes avatars sur le bottin, et tes comptes si tu as plusieurs.
- Faire ton p'tit journal de bord, avec tes liens et tes rps.
- Passer par les demandes de rp pour débuter tes aventures.
- Ouvrir ton entrevue (un système d'interview) si tu en as envie.
- Faire une demande de lieu ou d'autre chose dans les demandes diverses.
- Proposer des prédéfinis dans la zone scénarii des joueurs.
- T'inscrire sur le Discord pour t'amuser en notre compagnie !
Phenex
Messages : 272
Age : Antédiluvien.
Génération : 2de Génération (Vénérable par Dévoration).
Occupation : Consort de la reine Liria, fauteur de troubles.
Pouvoirs : Figura - Vox Absit - Pluma Ignis - Gravitas - Virtuosa - Traumatica.
Thème : ►Conan OST - Riders of Doom ♫
DC : Beastie.
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