Bonjour,
Je m’appelle Issâr. J'ai environ 3 ans et je suis native de Malakai. Quant à ma place parmi mon peuple, je suis un Asheru de cinquième Génération. Dans la vie je fais Archiviste des savoirs antiques par héritage et je me définis comme étant de genre féminin. Pour finir, sachez que je suis célibataire et hétérosexuelle.

Supernovas : La dragonne, puisant sa force des astres qu’elle n’a de cesse d’admirer, matérialise par son esprit des étoiles mourantes qui tournent autour d’elle s’attaquant à celui qui s’approcherait trop près d’elle, tout en la protégeant. Au contact, celles-ci explosent en supernovas. Tels des satellites, ils tournent autour d’elle sans discontinuer. Ils offrent une attaque redoutable mais également un bouclier puissant.

Nuclear Pasta : Nom donné par les scientifique d’un composant le plus solide de l’univers, qui compose l’implosion d’une étoile. En cas de danger, sa peau se transforme en écailles plus dures que du diamant, tout en ayant un aspect très similaire, reflétant la lumière du soleil et des autres astres sur sa peau écailleuse.  

Eruption stellaire : Nom fantaisiste d’une pouvoir finalement simple, qui est le fait de pouvoir souffler de sa gorge un rayon d’énergie à l'apparence d’une nébuleuse, destructeur et instantané, qui ne dure finalement que très peu de temps, à peine quelques secondes, tant il est puissant et fatal.

Physique

Aussi grande que son aïeul, son corps paraissait néanmoins plus grand que celui-ci certains autres de ses attribus étant plus étendus. En effet, sa queue de dragonne était plus longue que tout son torse et sa tête réunis, faisant d’elle une bête d’une longueur de huit mètres. Si tout son corps était grandiose, certains de ses membres l’a rendait plus menue, comme la longueur de ses quatre jambes et de sa nuque. Ainsi donc, aux côtés de son ascendant, elle paraissait être de la même hauteur ; à savoir dressée sur ses quatre pattes, un petit deux mètres cinquante en comptant le haut de son crâne.

Sur ses deux flancs émergeaient deux immenses ailes, proportionnelles au reste de son corps et tout aussi majestueuses. Filiforme, elle semblait planer dans tous ses mouvements, pleine de grâce et de noblesse.  Celles-ci étaient blanches comme neige, plus fine que la peau d’une paupière humaine et pourtant aussi solide que la peau d’un bœuf. Sa légèreté était son alliée alors qu’elle vole dans les airs.

Ses quatres jambes, plutôt courtes et étroites par rapport au reste de son corps, n’apparaissaient pas détoner pour autant au reste de son anatomie, elle demeurait juste plus petite de ce qu’elle aurait dû être. Les griffes parant chacune d’elle semblait exister seulement pour rappeler à celui qui poserait ses yeux sur elle qu’elle n’avait rien de divin, mais qu’elle était bel et bien un monstre, un Asheru. En effet, longues et acérées, elle lui permettait une bonne adhérence alors qu’elle se mouvait dans l’espace, n’aimant rarement se déplacer que sur deux.

Toute sa peau était couverte d’écailles, sur la surface extérieur, du haut de son crâne à la pointe de sa queue de dragonne, celles-ci étaient immaculées d’un blanc nacré, mêlé d’une pointe de blanc de lait. A l’inverse, la surface de son ventre, de son cou et l'intérieur de ses quatre jambes était d’une couleur rosée, oscillant entre le saumon pastel et le rose dragée. Ses traits, fins et délicats, elle aurait qualifié de nymphe s’il avait été humaine tant sa beauté était éclatante. De longues oreilles glissant sur ses tempes décoraient son visage, accompagnées de cornes immaculées en forme de torsade, comme deux branches s’enlaçant sur chacun des côtés de son crâne. Sur son nez long et fin trônait un museau couleur cerise, contrastant avec la blancheur de son visage. Son portrait rendait la peinture irréelle, tant il était sans conteste que sa physionomie était délicate pour son espèce. En son Dumu, elle semblait unique pour cet aspect albinos et la finesse de ses traits.

A l’inverse de Mudû, elle était délicate et n'inspirait jamais la peur, plutôt le réconfort et la douceur. Sa voix, allant de paire avec son apparence, était douce et rayonnante, à l’image du regard qu’elle apposait sur chaque créature de ce monde. Le sourire aux lèvres et toujours un mot pour rire, elle avait tout pour plaire auprès de ses pairs.

Caractère

Généralement calme et douce, la jeune dragonne semble être paisible. Souvent le nez fourré dans de larges œuvres littéraires ou dans les cieux, elle semble à jamais hors de ce monde, quand bien même elle aimerait y vivre, dans ce monde qui l’habite.  Elle n’en est pas moins caractérielle pour autant. A jamais obstinée et impatiente, elle ne baissera jamais les bras devant un objectif, sous peine de se métamorphoser en quelque chose qu’aucune créature en ce bas monde souhaite voir : la foudre et la tempête feraient pâle figure face à elle alors qu’elle est en colère, c’est la matérialisation même du déchaînement de tous les éléments. . Si sa vie est marquée par un calme olympien, un simple grain de sable peut provoquer un cataclysme dans cette douce mélopée qu’est le fil de ses journées. Sa sensitivité, parfois vue comme une qualité est pour elle un défaut, se surnommant parfois “la reine des soupe au lait”. Cela ne s’arrête pas là; puisqu’elle semble avoir également la larme facile -que ce soit pour la joie, ou pour des sentiments plus graves-.

A l’image de son aïeul, sa mémoire est sans faille. Un simple brin d’image devant ses yeux et celle-ci est gravée à jamais au fond de son esprit, comme les paroles, les noms, les lectures. Faisant encore pâle figure face à son professeur, elle a accumulé un nombre incalculable de connaissances, à jamais immuables dans sa mémoire. Grande amoureuse des arts humains, elle s’adonne à l’écoute presque continuelle de musiques et de chants, qu’elle tente parfois de reproduire, avec un succès médiocre pour les instruments à vent, n’étant pas adaptés pour les individus de sa taille. Elle sait néanmoins chanter et jouer de quelques instruments à corde. Elle rêve de pouvoir interpréter n’importe quel chansons et morceaux sur chaque instrument, mais sa maladresse et sa grande taille ne lui facilite pas les choses, quand bien même sa mémoire est un atout pour retenir notes et sonorités.

Ses trois années confinée l’ont rendu avide de découverte et de voyages. N’ayant que depuis peu la possibilité de pouvoir virevolter à sa guise, elle ne cesse d’être en mouvement et de s'émerveiller à chaque sortie qu’elle fait, quand bien même elles restent réduites et non loin de son lieu de résidence, pour l’instant. Elle regrette l’absence généralisée de Mudu lors de ces petits périples, se cloitrant nuit et jour dans ses appartements. Elle doit alors composer entre son envie d’air frais et de terres inconnues à la présence de celui en qui elle tient tant.  Sa curiosité est un puit sans fond et ne se lasse jamais de nouvelles connaissances, jonglant avec un tel livre et telle histoire. Elle dort très peu, tant son esprit est toujours en réflexion.

Et voici mon histoire...

Trois ans à peine et pourtant c’était là des milliers d’années, peut-être des milliards de savoirs qu’elle découvrait, chaque jour, les apprenant. Aidée par son seul et unique instructeur, son ascendant, elle était son héritière. Souvent fascinée, rarement lassée, elle explorait manuels et encyclopédies soumis par Mudu, la surveillant parfois lors de ses longues journées d’apprentissage. Il l’a voulait similaire à elle, mais Issar se demandait souvent si elle en était capable. Issâr essayait de se convaincre qu’elle n’avait pas qu’une moitié de son savoir ; parfois sans succès. Elle était de cinquième génération mais avait l’impression d’avoir plus l’âme des Compagnons, par son expérience et sa naïveté, son jeune âge, aussi.. Elle se sentait fragile, issue de Mudu le fratricide, elle était en proie au danger, victime de choix pour les autres issus de Malakai.

En trois ans, elle avait sillonné les savoirs antiques, de la création de l’agriculture à l’essor des différentes économies, en passant par les différentes émergences des anciennes civilisations. La flambée des différentes technologies l’avait fascinée, mais pas autant que la création des différents Arts humains. Elle s’était entiché de leurs écrits, littéraires et savants, fantastiques et scientifiques. Leur musique aussi, parfois tendre, souvent épique, régulièrement vulgaire, mais toutes ses sonorités l’avait enthousiasmé.  

Trois ans s’étaient écoulés et pourtant, elle ne connaissait rien à la vie. Elle connaissait l’histoire, les sciences, les langues, mais rien pourtant ne l’a préparait à ce qu’elle voulait pourtant vivre. Elle avait les connaissances de civilisations entières et pourtant, elle avait autant vécu qu’un bambin apprenant à marcher. Frustrée de cette vie qui lui offrait, elle n’en demeurait pourtant moins admirative de celui qui l’avait créé. Elle se contenant alors de s’imaginer un destin fabuleux alors lisant les histoires légères écrites par les humains, les dévorant alors que Mûdu avait le dos tourné. Vivant à travers les épopées humaines retranscrites, elle se voulait aventurière à leur place, amante, philosophe. Malheureusement, elle regrettait la disparition de grandes sources de cultures avec l’arrivée de son espèce et le temps ravageur.

Trois ans pourtant avaient suffit pour cette si jeune dragonne pour éprouver un sentiment qu’elle n’avait pu décrire lors de ses premiers mois d’existence envers cette créature taciturne qu’était son ascendant. Longtemps elle s’imaginait qu’il s’agissait d’une dévotion vassaliere, comme l’était un cerf auprès d’un grand seigneur, ou comme une fille devant son aïeul. Non, c’était bien plus que cela. C’était grâce à ses romans légers et futiles qu’elle eut compris ce qui émergeait en elle alors qu’elle l’observait secrètement ruminer et examiner les reliques humaines. Elle le regardait avec une admiration rare, mêlé d’un émoi que l’on réserve souvent aux divinités. Tout chez lui avait l’air de l’opposer :  il était casanier, fermé, taciturne, introverti; amer aussi : comment pouvait-il créer chez elle cette vibration en son cœur, que seul lui avait le talent de faire alors qu’il s’approchait d’elle ?

Trois ans avaient passé et elle s’était déjà préparé à un grand départ. Elle souhaitait faire un voyage initiatique. Regrettant de ne vivre que dans l’ombre de son créateur, surprotégée et réduite à l’état de relique parmi les autres, elle rêvait secrètement de découvrir le monde à sa manière, voler de ses propres ailes, sans pour autant oser, par crainte de ce monde extérieur si hostile.  La surprotection de Mudu l’avait finalement fait craindre ces Terres. Elle se savait capable, mais l’était-elle vraiment en cas de danger ? Il était vrai qu’elle était sa seule héritière et son petit secret : mais pouvait-il l’empêcher de vivre éternellement ? Il semblait fomenter quelque chose, un projet qui ne souhaitait pas lui partager.

Anduril, 24 ans
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